La Côte d’Ivoire est endeuillée. En l’espace de quelques semaines, une série d’explosions de gaz a provoqué 35 décès, laissant derrière elles plus d’une dizaine de familles dévastées. Parmi les drames les plus récents, deux ont particulièrement marqué l’opinion publique, survenus le mardi 18 novembre 2025 à Abidjan, dans les communes de Yopougon et Cocody.

Face à l’ampleur de la tragédie, la ministre de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, s’est rendue auprès des familles éprouvées pour leur exprimer la compassion et le soutien du Gouvernement.

À Toit Rouge, un court-circuit électrique a provoqué un incendie ravageur, coûtant la vie à quatre membres de la famille N’Guessan, dont deux enfants. Deux survivants ont été évacués d’urgence au CHU.

Sur place, la ministre était accompagnée d’Apoutchou National. Très ému, Jean Marie N’Guessan, chef de famille, a exprimé sa gratitude :« Madame la ministre, au nom de la famille nous vous disons merci pour ce geste de solidarité. Nous vous prions de transmettre toute notre reconnaissance au Président de la République. Nous n’avons pas de mots… seulement merci. »

Quelques heures plus tard, c’est à Val-Doyen, dans la commune de Cocody, qu’une fuite suivie d’une explosion de gaz a endeuillé la famille Taha : quatre morts, dont trois enfants. La mère, enceinte, ainsi que deux autres enfants, grièvement brûlés, luttent pour leur survie.

À Cocody, la ministre était accompagnée de SEM Eric Taba et de l’acteur social Hassan Hayek.

Le porte-parole de la famille, Yoro Zou Rémy, a tenu à saluer le soutien constant du Gouvernement : « Depuis le premier jour, nous ne sommes pas seuls. Madame la ministre, depuis les grands brûlés, vous n’avez cessé de nous assister. Merci pour cette visite qui nous réconforte, merci au Président de la République pour tout ce qui a été fait depuis le 18 novembre. Vous nous avez honorés, que Dieu vous honore aussi. »

Au-delà d’Abidjan, d’autres drames similaires ont été signalés, à Yamoussoukro, une grand-mère a péri avec ses trois enfants et sa petite-fille, à Abobo, un imam a perdu sa femme et son fils. Enfin à Agnibilekro, une veuve, ses trois enfants et sa petite-fille ont également succombé à une explosion.

Face à cette série noire, la ministre a rappelé l’ampleur de la situation : « Nous comptons aujourd’hui 35 décès liés aux explosions de gaz sur l’ensemble du territoire. Au nom du Président de la République, il était de notre devoir d’être auprès des familles endeuillées. Le Gouvernement partage leur douleur. »

Elle a également annoncé une campagne nationale de sensibilisation sur les risques liés aux bouteilles de gaz B7, communément appelées « Faitou », impliquées dans la majorité des explosions recensées. Cette opération sera menée conjointement avec les ministères des Mines et de l’Intérieur.

Les équipes de la Direction de la Solidarité poursuivront dans les prochains jours une tournée de soutien auprès des familles touchées à Abobo, Agnibilekro, Yamoussoukro et Bouaké

Partout, le même message sera transmis : la solidarité de la Nation et la compassion du Président de la République, du Vice-président, du Premier ministre et de l’ensemble du Gouvernement.

Conformément aux instructions du Chef de l’État, chaque famille endeuillée bénéficie d’un appui financier d’un million de francs CFA par victime décédée, afin de les aider à faire face aux premières urgences.

Wassimagnon