Bema Fofana samedi à  Bouaké (ph KOACI)

© koaci.com -Dimanche 24 Février 2019 - La coordination des enseignants pour la sauvegarde de l'école à  Bouaké, a tenue une conférence de presse hier Samedi 23 Février au bureau départemental du RHDP (anciennement RDR,ndlr) comme constaté sur place par KOACI.

Pendant son adresse à  ses collègues venus nombreux, le porte parole a fait savoir que « nous, les enseignants réunis au sein de la Coordination des Enseignants pour la Sauvegarde de l'École à  Bouaké, protestons contre la violation de la liberté syndicale et l'absence de sécurité dans nos lieux de travail; appelons à  une plus grande implication de l'autorité administrative dans la sécurisation des établissements et administrations scolaires. Nous appelons également les autorités coutumières et religieuses, ainsi que toute la société civile, à  s'impliquer davantage pour la reprise effective des cours dans le Gbêkê, invitons les syndicats à  suspendre le mot d'ordre de grève pour donner plus de chance aux négociations, invitons tous les enseignants à  l'apaisement et à  la reprise des cours dès le Lundi 25 Février 2019 à  07 heures.»

À la suite de cette déclaration, l'honorable Bema Fofana, député de Bouaké présent à  cette rencontre, a insisté sur les mesures sécuritaires prises, afin de permettre aux enseignants qui veulent inculquer le savoir aux élèves, de le faire en toute tranquillité.

« Aujourd'hui voilà  des enseignants, des gens qui sont conscients que les enfants doivent aller à  l'école, ont décidé à  travers cette conférence de presse, qu'ils avaient besoin de plus de sécurité sur leur différent lieu de travail, afin de travailler dans la quiétude. On ne va pas accepter que des petits bandits, viennent siffler dans les écoles, pour faire sortir les enseignants. La grande majorité des enseignants a décidé d'aller en classe, nous ne pouvons que prendre acte. Ils iront à  leur lieu de travail et ceux qui veulent faire grève, ils ont le droit de faire grève mais qu'ils restent chez eux à  la maison. Qu'ils ne viennent pas sur les lieux pour empêcher les autres de faire cours. Celui qui va s'amuser à  le faire, aura la réponse appropriée. Des engagements ont été pris. La ville de Bouaké va apporter la sécurité nécessaire à  la quiétude des enseignants sur leur lieux de travail.» explique le député Bema Fofana.

Face à  cet appel d'une coordination qui intervient après plus d'un mois de grève, avec la reconduction de cette grève par différents syndicats des enseignants, les acteurs du système éducatif de Bouaké, feront sans doute parler d'eux dès les premières heures de cours de ce Lundi 25 Février.