Ils mènent une grève totale depuis plus d’un mois, plongeant ainsi tout le système éducatif et universitaire dans une impasse totale.

Cette grève soulève aussi la question de l’avenir politique économique et social de la Côte d’Ivoire.

Aujourd’hui, la situation est grave et l’année blanche plane sur la tête des enfants comme un oiseau maléfique, alors que les élèves et étudiants sont ceux la mêmes qui constituent la relève de demain.

La Présidente de cette formation politique de l’opposition, Danielle Boni-Claverie rappelle qu’à  cause de la crise, la Côte d’Ivoire a fait le lit de la médiocrité en ouvrant les portes de son administration à  bon nombre de personnes qui n’ont en réalité ni le niveau intellectuel requis, ni la compétence et encore moins les aptitudes professionnelles.

«Pour la paix, nous avons consenti beaucoup de sacrifices. Il est temps d’arrêter la saignée en permettant aux enseignants de reprendre le chemin des temples du savoir afin de rattraper le retard accumulé dans la formation académique de nos enfants. Sinon, nous sacrifierons toute une génération d’ivoiriens sur l’autel de l’échec, »explique la Présidente dans la déclaration en notre possession.

L’URD demande au Gouvernement de respecter le droit à  l’expression démocratique des syndicats et associations et l’invite à  prendre toutes les dispositions utiles afin d’éviter que les grèves provenant des milieux scolaire et universitaire ne constituent un facteur favorable à  l’explosion du front social.

Le parti présidé par Danielle Boni-Claverie rappelle au gouvernement «qu’on ne gère pas une telle situation comme s’il s’agissait d’un problème interne au RHDP. »

L’URD souhaite enfin que le Gouvernement mette tout en œuvre pour le succès de ces négociations et déplore «l’émergence d’une corruption endémique face à  laquelle la frêle et inaudible Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance reste impuissante et donc totalement ignorée des Ivoiriens. »

Wassimagnon