© Koaci.com - lundi 04 mars 2019 - 18:40

©Koaci.com - Lundi 4 mars 2019 - l'Union pour le progrès et le changement (UPC), le principal parti d'opposition au Burkina Faso, a dénoncé dans un communiqué une "récupération éhontée du Fespaco", le festival panafricain du cinéma et la télévision de Ouagadougou qui a célébré du 23 février au 2 mars son cinquantenaire.

Selon l'UPC, ce cinquantenaire "devrait être une occasion de rassembler tous les fils et filles du pays, de converger toutes les énergies positives à  une période où le pays a plus que jamais besoin d’unité".

"Au lieu de cela, le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès) s’est adonné à  son sport favori qu’est la division. En effet, dès l’ouverture du FESPACO, certains discours signaient une entrée en campagne pour 2020", écrit le 2ème Vice-Président chargé des affaires politiques de l'UPC, Adama Sosso.

"L’un des maîtres de cérémonie a d’ailleurs tenté à  plusieurs reprises de transformer la fête en une soirée d’hommage au Président Roch Kaboré", affirme-t-il.

"Non satisfait de cette propagande, le MPP a habillé ses militants aux couleurs du parti et les a convoyés à  la cérémonie de clôture. Sur des T-shirts à  l’effigie du candidat Roch Marc Christian KABORE était inscrit : « un Président à  l’écoute de son peuple ».

L’UPC dit "dénoncer une récupération éhontée du Fespaco" à  travers cette attitude qui "démontre que le MPP est paniqué et s’accroche à  tout pour interrompre sa noyade".

"Que se passerait-il si, lors des événements nationaux, chaque parti politique habillait ses militants pour la propagande ?", interroge l'UPC.

"Par ces actes, le MPP ternit l’image du Burkina Faso et du FESPACO. Ces erreurs ne doivent plus se repéter.", conclu le parti de Zéphyrin Diabré, arrivé deuxième lors de la présidentielle de 2015.

En rappel, le Burkina Faso a organisé du 23 février au 02 mars 2019 la 26ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), une édition marquait en même temps le 50ème anniversaire de cette biennale, remporté par le Rwandais Joël Karekezi avec son film "The mercy of the jungle".

Boa, Ouagadougou