©koaci.com - Samedi 29 Juin 2019 - La Coordination Nationale des Enseignants et Chercheurs (CNEC) dénonce la mise à  l’écart des membres de bureaux des syndicats à  la présidence du jury au baccalauréat session 2019.

Selon son secrétaire général, dans un entretien accordé à  KOACI, le constat a été fait depuis 2018.

« Des présidents et directeurs généraux des institutions s’opposent à  la participation de la présidence du jury de certains membres des syndicats de bureaux », a dénoncé Dr N’Guessan Kouamé, qui en veut pour preuve la mise à  l’écart des syndicalistes de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) en 2018 et pour cette session 2019, ce sont les enseignants des universités de Korhogo et Cocody qui seraient visés.

« Au niveau de la Deco, les critères sont définis, comme participer à  la formation. Mais il se trouve que certaines personnes n’ayant pas participé à  la formation et ont été désignés avec la complicité du sous-directeur, Mr Kouman Kouman », accuse-t-il et de poursuivre. « Il privilégie ses connaissances et nous apprenons que certains payent pour choisir leur villes d’affectation. ».

La CNEC propose que le mode de désignation se fasse de manière démocratique. « Le nombre de participation à  la présidence du jury au bac doit être limité à  5 personnes afin de permettre à  tous les enseignants d’y participer chaque année. Il faut aussi changer les zones inaccessibles », propose-t-il avant de marteler. « Tant que Mr Kouman est à  la sous-direction de la Deco, je ne serai plus président du jury au bac. »

Enfin Dr N’Guessan et ses camarades souhaitent qu’il faille désormais un enseignant du supérieur pour diriger la Deco.

Donatien Kautcha, Abidjan