© Koaci.com - mercredi 03 juillet 2019 - 08:27

Blaise Lasm au "parlement reflexion" de Yopougon Niangon (Ph KOACI) 

© koaci.com--Mercredi 3 Juillet 2019-- Discours corsé, avec beaucoup d’autorité devant les populations de Yopougon.

Dans la soirée d’hier mardi 2 juillet 2019, invité à  l’espace de libre échange de Yopougon Niangon, Blaise Lasm, l’un des responsables de la jeunesse du FPI « Gbagbo ou rien » et également de la jeunesse de l’EDS d’Armand Ouégnin n’est pas allé du dos de la cuillère devant les populations de Yopougon venues l’écouter.

Abordant l’actualité sociopolitique de la Côte d’Ivoire, il a été sans «pitié » pour le Parti au pouvoir. Pour Blaise Lasm, dans 13 mois, on n’entendra plus parler du RDR.

« Le RDR fait pitié, eux-mêmes ils savent ça. Dans 13 mois on entendra plus parler d’eux. Si vous connaissez quelqu’un qui est au RDR, dites-lui, comme ils sont habitués à  voler, ils n’ont qu’à  plus voler parce que dans 13 mois on entendra plus parler d’eux. Ça sera fini pour eux », a-t-il indiqué.

Revenant sur l’interpellation de Valentin Kouassi, premier responsable de la PDCI'>JPDCI urbaine, libéré hier mardi nuit, Blaise Lasm s’est offusqué de voir des gens se réjouir de cette arrestation. Pour lui, il ne faudrait pas que le pouvoir d’Abidjan les pousse à  bout.

«Je vois des gens du RDR en train d’applaudir l’arrestation du président de la PDCI'>JPDCI, mais est-ce que vous pensez à  demain ? Il ne faut pas ils vont nous pousser à  bout, dans ce pays, on se connaît, ils n’ont pas force que nous, ils n’ont pas cœur que nous. J’ai habité à  Niangon ici, j’ai marché de Yopougon au Plateau pour faire partir Robert Guei. Les gens tiraient, on n’a pas eu peur et on n’aura jamais peur, mais c’est notre pays qu’on ne veut pas gà¢ter mais on dirait qu’ils ne comprennent pas ça, ils pensent qu’on a peur. Guéi-là , il a tiré sur nous, quand les Français ont tiré sur nous en 2004, on était dehors, c’est de vous vos dozos là  on va avoir peur ? Vous êtes là  vous arrêtez les gens depuis là  on ne parle pas, un jour on va se lever. Le président des jeunes du PDCI doit être libéré et ce n’est pas un débat», a-t-il martelé.

« On vous a vu ici, on a dirigé le pays ici, ils faisaient pitié, c’est des femmelettes les gens du RDR, on leur parle doucement, ils pensent qu’ils ont force, nous on ne pleure pas parce qu’on est des garçons. Notre leader dit on n’a qu’à  faire alternance par la démocratie et la paix, mais comme on a un seul leader qui s’appelle Koudou Laurent Gbagbo, c’est lui on écoute mais il va arriver un moment, ils vont nous pousser à  ne plus l’écouter. Il va arriver un moment où on va se laisser, il va arriver un moment où il sera difficile d’écouter l’alternance par la démocratie et la paix parce qu’ils vont trop loin. A la veille des élections vous arrêtez le jeune (Valentin Kouassi Ndlr) c’est pourquoi ? Si on veut vous dégager on va vous dégager. 2020 on va vous chasser, mais dans les urnes. On n’a qu’à  préparer les élections de façon sereine, ils ne pourront pas frauder. Pour qu’il n’y ait plus de fraude, il faut que les listings électoraux soient nettoyés, il faut que la CEI soit propre. Depuis on leur parle ils ne comprennent pas, ils prennent les gens ils les mettent en prison, mais un jour ça va se lever. On pense à  la Côte d’Ivoire et on parle de tout cela, mais on n’a pas peur. Koua Justin a connu les prisons les plus difficiles mais quand il est sorti est ce qu’il a changé ? Dahi Nestor a fait la prison, il a été torturé », a-t-il déclaré.

Enfin, Blaise Lasm,Secrétaire Exécutif chargé de la Stratégie et de la Planification de la JEDS et Membre du Bureau Exécutif National de la JFPI a évoqué le rapprochement PDCI-FPI, qui pour lui reste l’alternative la plus crédible qui leur permettra de gagner en 2020.

« PDCI et RDR ça fait deux plus un contre Gbagbo, nous là  c’est arrivé FPI et PDCI contre Ouattara on va forcément gagner. Nous sommes maintenant en train de marcher avec le PDCI donc ne soyez pas étonnés si vous nous voyez avec eux. On est maintenant avec le PDCI. Le plus important c’est de réconcilier le pays », a-t-il conclu.



Jean Chrésus