L’ONG Phenix est inquiète de la situation du pays à  l’orée de 2020

Dans la perspective d’ouvrir des pistes à  la recherche des solutions qui pourraient conduire à  la paix, le Président de cette organisation, Didier Gnamké Koffi, a animé ce mardi, une conférence de presse.

A cette occasion, il a fait d’une part le diagnostic de la situation sociopolitique depuis les années 1960 jusqu'à  ce jour, et d’autre part, proposé des thérapies.

Sur le premier point, Didier Gnamké Koffi a estimé que « la crise postélectorale qui a défiguré la Côte d’Ivoire et accentué la division des ivoiriens n’est pas la cause des difficultés actuelle, encore moins de celles qui l’ont précédée, mais la conséquence de nombreux faits passés par pertes et profits, de passifs non soldés, de problèmes non résolus en amont».

Pour sortir de cette zone rouge, Didier Gnamké Koffi juge nécessaire de solder ces trois passifs, afin que la Côte d’Ivoire se relève et retrouve son unité perdue.

«Un examen froid, objectif et sans passion politicienne, ethnique ou religieuse de ces points devrait conduire à  la manifestation de la vérité pour disposer les cœurs à  accepter le pardon, en vue d’aboutir à  la réconciliation nationale », a-t-il souligné.

Le conférencier du jour prévient par ailleurs que si rien n’est fait avant les prochaines échéances, 2020 risque d’être « fatale » pour la Côte d’ Ivoire.
« Je suis pessimiste par rapport à  2020. Je pense qu’il faut qu’on regarde bien, qu’on résolve nos problèmes avant d’arriver en 2020. J’ai bien peur. Quand vous entendez les gens parler sur les réseaux sociaux. Quand vous lisez les réactions dans les journaux parfois violentes, les nerfs sont à  fleur de peau. Il suffit d’une étincelle. Les gens sont préparés à  en découdre », s’est-il inquiété.

Pour la résolution des problèmes avant 2020, Didier Gnamké Koffi a annoncé que l’ONG Phenix envisage mener des démarches auprès de certaines entités qu’elle a déjà  identifiées.

Wassimagnon