Simone Gbagbo à Séguéla

Arrivée depuis dimanche dernier dans la région du Worodougou pour parler de paix et de réconciliation nationale, l’ex première Dame, Simone Gbagbo, a été empêchée d’avoir accès au village natal Gbetogo de Youssouf Fofana revenu d’exil et qu’elle accompagnait pour la circonstance comme révélé par KOACI (voir article associé, ndlr) .

Au cours de son meeting de clôture mardi dernier, l’epouse de Laurent Gbagbo, est revenue sur cet incident et interrogé, qui pouvait l’empêcher d’aller à Séguéla, une zone réputée proche du RHDP de Ouattara.

« Je suis contente de venir ici à Séguéla. Je voulais venir ici pour voir et mes yeux ont vu. La première chose c'était d'accompagner un jeune d'ici, un de vos fils, Youssouf Fofana qui a fait 8 ans en exil. Je suis venu le remettre à ses parents. Mais je suis venue aussi pour voir comment l'on allait m'empêcher de venir rencontrer nos parents de Worodougou et de parler avec eux de notre pays », a déclaré celle qui est surnommée la Dame de fer au sein du FPI, et d’interroger. « Moi, Simone Gbagbo, qui peut m'empêcher d'aller où je veux ? »

L’ancienne syndicaliste dit être venue dans le Worodougou, cette grande région aux potentialités économiques énormes, pour toucher du doigt les problèmes qu’ils vivent et leur assurer que ses yeux ont vu. Car les parents du Worodougou ont besoin de paix.

Simone Gbagbo est convaincue que son époux actuellement à Bruxelles et dont le procès n’est pas encore définitivement fini reviendra au pouvoir en 2020, car selon elle, l’ex chef d’Etat est perçu comme l’instrument essentiel de la réconciliation entre les ivoiriens.

« Le président Laurent Gbagbo est perçu par tous les Ivoiriens assoiffés de réconciliation comme instrument essentiel de cette réconciliation... Son amour pour le peuple de Côte d'Ivoire n'est plus à démontrer ». Puis de conclure : En 2020, le Fpi reviendra au pouvoir avec le président Laurent Gbagbo. »

Hormis le village de Gbetogo, Simone Gbagbo a sillonné ceux de Séguéla, Bereni-Dialla, Dasso, Sifié, Forona, Bobi et Kani lors de sa tournée de trois jours dans le Worodougou.

Donatien Kautcha, Abidjan