Le beau père incriminé aux mains de la police (Ph KOACI)

À nouveau, voici la triste histoire d'une femme à Abidjan, dans la commune d'Abobo, qui a épousé un pédophile sans le savoir, après le décès de son premier mari: Un homme de 46ans qui violait ses belles filles de 08 et 10ans. Il a été mis en examen et placé en détention ce lundi.

Cette nouvelle affaire sordide a été démêlée par la police de proximité du 34ème arrondissement à Abobo-Baoulé , dirigé par le commissaire Tiegnon, ce lundi. Un homme de 46ans, nommé Ouattara Felix violait les deux filles de sa nouvelle épouse. Sur place à la police, toutes les preuves ont été réunies contre lui.

Se faisant, lors d'une première pratique sur la plus âgée de 10ans, le père sans scrupules avait été découvert. Malheureusement, fort du concept de tradition et de son influence, il avait alors bénéficié d'une grâce familiale, sans jamais avoir affaire à la police.

Sauf qu'au mois d'août comme constaté, à lui encore de récidiver sur la cadette de sa première victime âgée de 08ans. L'acte abominable en trop et, donc porté devant les hommes de loi, Ouattara Felix a préféré se fondre dans la nature au soir de la plainte du jeudi 29 août, au commissariat du 34ème arrondissement.

Cette fuite de responsabilité étant sans compter sur l’inflexibilité du commissaire, le beau père soupçonné de pédophilie a ainsi été débusqué ce jour.

Indiscutablement mis en cause par le récit de la fillette de 08ans; chez qui il n'a été décelé aucune tendance à l'affabulation, Ouattara Felix reconnaît avoir commis les faits de viol sur sa belle fille de 10ans, mais "nie d'une manière très peu convaincante" selon les rapports, le dernier crime.

Placé en détention, l'individu attend de répondre de ses actes devant un tribunal désormais, où il encourt jusqu'à 20 d'emprisonnement ferme, une peine à la hauteur de l'acte incriminé.

À noter que ce lundi, l'équipe du 34ème arrondissement et son chef de service ont procédé à la traditionnelle cérémonie du salut aux couleurs, en compagnie des responsables des différentes communautés vivant à Abobo-baoulé. L'acte de collaboration et de confiance, reste vivement apprécié dans cette commune criminogène.

Adriel