Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif du PDCI et Assoa Adou secrétaire général du FPI "Gbagbo ou rien" à Abidjan (Ph KOACI)

Le meeting conjoint du FPI « Gbagbo ou rien » et du PDCI prévu initialement à la place Ficgayo de Yopougon a été délocalisé dans la commune de Port-Bouët, la même date du samedi 21 décembre prochain.

Pour cause, un arrêté municipal du maire Gilbert Kafana interdisant toutes manifestations publiques pouvant entraîner des mouvements de foule sur les espaces ouverts de la commune de Yopougon du lundi 16 décembre 2019 au lundi 05 janvier 2020.

Si les deux plateformes CDRP et EDS portées par le FPI et le PDCI ont déploré le fait que le maire de Yopougon ne leur ait pas notifié la décision d’interdiction de leur manifestation du samedi 21 décembre à la place Ficgayo de ladite commune, Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif du PDCI, dénonçant cette attitude des autorités municipales, a, devant la presse hier mercredi affirmé que le meeting de l’opposition se tiendra à la place Seyni Fofana de Port-Bouët.

Invitant leurs partisans et tous les Ivoiriens à inonder la commune de Port-Bouêt samedi prochain, Guikahué et Assoa Adou ont au nom de leurs plateformes lancé l’opération déferlement dans la commune portuaire.

Le secrétaire exécutif du PDCI, Maurice Kakou Guikahué, a précisé que l’opposition en organisant ce meeting, n’a jamais pensé au président Français Emmanuel Macro.

Poursuivant, il a tout de même laissé entendre que ce sont les autorités ivoiriennes qui les poussent à aller vers Macron à Port-Bouët.

«C’est eux (les autorités ivoiriennes Ndlr) qui nous ont amenés vers Macron. On dit que la parole ne sort jamais sans produire d’effets. Aujourd’hui notre parole tient, le président Macron arrive on nous interdit un meeting», a-t-il lâché.

«Le professeur (Guikahué Ndlr) nous la expliqué, c’est eux (les autorités ivoiriennes Ndlr) qui nous amènent à Macron et certainement il entendra ce qu’on va dire et il saura qu’en Côte d’Ivoire, il y a deux camps. Il y a le camp de la paix c’est-à-dire les deux plateformes autour du PDCI et du FPI et il y a ceux qui ne veulent pas la paix en Côte d’Ivoire c’est-à-dire le Rhdp», a ajouté le secrétaire général du FPI Assoa Adou.

Reste désormais à savoir si cette manifestation de l’opposition en dépit de l’autorisation du maire de Port-Bouët comme précisé par Guikahué va être acceptée par les autorités ivoiriennes.

Jean Chrésus