Terminal à conteneurs du PAD (Ph Koaci)

La bataille pour la gestion du Terminal à conteneurs (TAC) du Port de Douala vit une nouvelle polémique. 

Une communication attribuée aux autorités du port de Douala, accuse Douala International Terminal (DIT, filiale de Bolloré) de causer les « perturbations » dans le système de « facturations » du port, entrainant des conséquences sur les performances de la Régie du Terminal à Conteneurs (RTC) qui remplace DIT depuis le 1er janvier 2020. 

Selon DIT ces accusations sont infondées, car indique la filiale de Bolloré, entre le 02 et le 12 janvier 2019, DIT avait procédé à la manutention bord de 5874 conteneurs 3330 import et 2544 export, soit une performance très en dessous des chiffres annoncés par la RTC. 

Toujours selon DIT les volumes des conteneurs livrés entre le 2 et le 12 janvier 2019 s’élevaient à 3300 unités soit près de 3 fois les volumes annoncés en 2020.

 "Dans ce tract les chiffres sont en contradiction avec les messages publics des lignes maritimes. Les délais de déchargement des navires sont significativement rallongés affectant ainsi les délais d’accostage navires et leur taux de rotation ", réagit DIT.

" Le PAD a en effet au cours de ces 15 dernières années siégé au conseil d’administration de DIT et s’est toujours félicité des performances techniques et commerciales de l’entreprise", précise la filiale de Bolloré. 

Pour rappel, le 31 décembre dernier le directeur du PAD avait annoncé dans un communiqué que le passage de témoin entre la RTC et DIT pour la gestion du terminal à conteneurs s’était effectué ' de manière conviviale et détendue." 

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun

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