Hamed Bakayoko et les chefs traditionnels Dan (Ph KOACI)

Le Premier ministre Hamed Bakayoko a reçu le weekend dernier la visite des chefs traditionnels Dan (peuple de l'ouest du pays Ndlr).

La chefferie était accompagnée à cette occasion par les ministres Sidiki Konaté, Vagondo Diomandé et plusieurs cadres et élus de la région du Tonpki, comme constaté par KOACI.

Au cours de cette visite, les chefs traditionnels ont affirmé qu'ils sont venus exprimer leur reconnaissance au Premier ministre pour sa nomination.

Ces chefs ont fait savoir qu'ils sont disposés à s'engager auprès du maire d'Abobo pour continuer le projet de développement de la région entamé par l'ancien Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

Hamed Bakayoko, heureux de la démarche de ses alliés, les Dan a choisi l'occasion pour rassurer ses hôtes qu'il se tiendra à leurs côtés pour continuer l'oeuvre de développement déjà commencée par son prédécesseur.

Cette rencontre a été aussi l'occasion pour le député de Séguéla d'aborder la question de la candidature à la prochaine élection présidentielle du chef de l'Etat Alassane Ouattara.

Il a rassuré que cette candidature se passera bien et qu'il était important qu'Alassane Ouattara fasse ce sacrifice, les temps pour lui de préparer en cas de victoire un successeur à même de perpétuer les acquis.

"On ne prépare pas un homme où on n’improvise pas une candidature au poste de président de la République. Ça s’apprend à tous les niveaux. Beaucoup d’hommes n’étaient pas d’accord avec le choix d’Amadou Gon Coulibaly. Choisir un autre encore après son départ brusque, cela allait créer d’autres palabres. C’est pour cette raison, il a décidé de garder la main", a affirmé Hamed Bakayoko.

Devant ses hôtes Hamed Bakayoko est revenu sur le cas du départ du RHDP de Mabri Toikeusse, fils de la région du Tonpki.

Enfin, le Premier ministre révèle avoir parler pendant des heures avec son "frère Mabri Toikeusse", mais en vain.

"J'ai parlé avec mon frère Mabri Toikeusse des heures et des heures. Mais rien n’y fit. Il n’a pas pu convaincre quelqu’un et il est parti seul. On ne peut pas prospérer seul. Un moment donné, il faut penser aux autres et aux parents et non à toi seul. Il faut être sage pour apprendre et attendre notre temps. Le président de la République est très malheureux pour son départ", a-t-il fait savoir au sujet de celui qui, au delà d'une affaire de dette qui le poursuit, a essuyé le départ vers le RHDP d'un bon nombre des cadres de son parti, jusqu'à s'interroger désormais sur son poids réel dans les urnes.

Jean Chrésus