Soro 

« Je crois qu’il n’est plus en France pour en parler. Nous ne souhaitons pas qu’il mène des actions de déstabilisation depuis le sol français. Sa présence n’est pas souhaitée, sur notre territoire, tant qu’il se comportera de cette manière », a indiqué le Président de la République française au sujet de l'ancien chef de la rébellion qui a émis des appels à la déstabilisation en Côte d'Ivoire depuis la France, où il vivait, jusqu'à il y a peu, en exil depuis 2019.

Suite aux propos tenus à son égard par Emmanuel Macron, dans un entretien accordé à J.A et relayé à KOACI Guillaume Soro réagit.

Celui qui ne serait plus sur le sol français comme indiqué par le locataire de l’Elysée, confirmant ce que KOACI révélait le 10 Novembre dernier, dit qu’il continuera à s’opposer au viol de la constitution de son Pays.

« J’ai lu les propos du président Emmanuel Macron me concernant. Je ne les commenterai pas. L’Europe demeure un espace de liberté variable. Je continuerai à m’opposer au viol de la constitution de mon pays de toutes mes forces », a riposté l’ex chef du parlement ivoirien certainement depuis le nouveau lieu où il est en exil et de poursuivre : « La présidence à vie en Afrique je m’y opposerai toujours. Je ne renoncerai jamais à ma liberté de parole. Que cela soit entendu. La stabilité de la Côte d’Ivoire ne réside pas dans le maintien d’un monarque au pouvoir. Le seul antidote à l’instabilité demeure la démocratie donc le respect de la constitution ivoirienne. Personne ne m’obligera à admettre que Ouattara est dans son droit de violer la constitution. »

Celui que certains annoncent en Turquie, s’indigne que le président Français n’ait pas eu de compassion pour les victimes de la crise post-électorale.

« Les leaders politiques en prison. Qui fait décapiter un jeune ivoirien pour imposer la loi du canon et des milices. Tenez l’Afrique à Amnesty pour défendre la cause des persécutés. Pas un mot pour les plus de 100 morts en Côte d’Ivoire. Ce sont des nègres », a lancé celui qui aurait avant la présidentielle, selon certaines thèses, convaincu des opposants et pas des moindres, Bédié et Affi en tête, qu'il aurait fait tomber par un plan de guerre civile suivi de coup d'Etat militaire, le régime du Président Ouattara.

Pour rappel, par crainte de spirale de destabilisation, au lendemain de la mort d'Amadou Gon, la France et les USA se sont empressés de demander à Alassane Ouattara, qui avait fait ses cartons et se voyait dans une autre vie après avoir passé la main dans son parti, de revoir sa position et de se représenter pour un nouveau mandat le temps pour lui de former, pour 2025, un nouveau candidat "sûr" de garantir la poursuite du développement et la paix en Côte d'Ivoire.

Donatien Kautcha, Abidjan