L’opposition burkinabé a dit prendre acte des résultats de la présidentielle dont le président Roch Marc Christian Kaboré a été déclaré vainqueur avec 57,87% des voix et n’exclut pas d’introduire un recours devant les juridictions compétentes. 

« De tout ce qui précède, l’opposition politique Prend acte des résultats provisoires proclamés par la CENI ; Se réserve le droit d’utiliser les voies légales de recours pour traiter des irrégularités relevées au cours du déroulement du processus électoral et tout particulièrement au cours du scrutin du 22 novembre 2020 », a déclaré Tahirou Barry, faisant lecture d’une déclaration des candidats signataires de l’accord politique de l’opposition. 

Dans une précédente déclaration en date du 23 novembre 2020, la Conférence des candidats signataires de l’Accord Politique de Ouagadougou avait présenté les faits et les insuffisances relevés au cours du processus électoral qui entachent la régularité et la sincérité des élections couplées, présidentielle et législatives, du 22 novembre. 

L’opposition politique a réaffirmé sa volonté renouvelée de préserver la paix, la stabilité et la sécurité au Burkina Faso en plaçant l’intérêt supérieur de la Nation au dessus de toute autre considération.

Le président Roch Marc Kaboré, déclaré vainqueur dès le premier tour, a invité les douze autres candidats à travailler ensemble pour la paix et le développement du Burkina Faso.

je mettrai tous mes efforts pour que dans la concertation permanente dans l’échange que nous pourrions avoir que nous puissions ensemble travailler à la paix et au développement de notre pays », a déclaré le président burkinabé qui s’est rendu au siège de campagne de son parti. 

« Je souhaite qu’ensemble nous puissions bâtir notre patrie dans la paix la sécu et le développement pour tous», a-t-il poursuivi. 

En rappel, Roch Marc Kaboré a été déclaré réélu pour un deuxième mandat avec 57,87% de voix devançant le candidat de l’ex parti au pouvoir Eddie Komboïgo (15,48%) et le chef de l’opposition Zephirin Diabré (12,46%). 

Tout candidat au scrutin peut contester la régularité des opérations électorales sous la forme d’une requête adressée au président du Conseil constitutionnel, dans un délai de sept jours. 

Les résultats définitifs seront validés quatorze jours suivants le délai des requêtes. 

Boa, correspondant permanent de KOACI au Burkina Faso