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Guinée : Massacre du 28 Septembre, Dadis Camara en tête d'une liste noire de l'Union européenne
Cinq personnalités guinéennes dont l’ex-chef de junte militaire Dadis Camara ont été sanctionnés par l’Union européenne pour le massacre du 28 septembre 2009
Sur 71 Guinéens initialement sanctionnés par l'Union européenne (UE) dans le règlement du Conseil du 22 décembre 2009, cinq individus font actuellement l'objet de restrictions.
En tête de liste, Moussa Dadis Camara, ex-chef du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), actuellement en exil au Burkina Faso.
Quatre autres apparaissent notamment Jean-Claude Pivi, alors chargé de la sécurité présidentielle, de Moussa Tiégboro Camara, ex-ministre des Services spéciaux, de la lutte antidrogue et du grand banditisme, d'Abdoulaye Chérif Diaby, ex-ministre de la Santé, et de l'ancien aide de camp de Dadis Camara, Toumba Diakit.
Ces sanctions consistent en une interdiction de voyager sur le territoire des États membres de l'UE et gel des avoirs.
Le 28 septembre, une grande manifestation contre la candidature de Dadis Camara vire au drame au stade de Conakry.
Des Bérets rouges (membres de la garde présidentielle) et miliciens ouvrent le feu sur des manifestants, certains sont poignardés, des dizaines de femmes sont « violées et sexuellement mutilées », selon la Commission d'enquête internationale de l'ONU. Le bilan fait état de 157 morts.
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