Félix Tshisekedi

  Le Président congolais Félix Tshisekedi n’exclut pas l’ idée d’un deuxième mandat en 2023.

 Au cours d’un entretien , le chef de l’ Etat Congolais Félix Tshisekedi a fait part de son intention de rempiler un second mandat qui doit prendre fin dans deux ans et demi.

 J'ai le droit de faire deux mandats, pourquoi m'arrêterais-je en chemin », a-t-il déclaré.

"Je ne veux pas qu'on pense que comme j'ai cette ambition, je vais me comporter comme si j'étais en campagne. Lorsque le travail sera fini, nous retournerons vers le peuple pour solliciter les suffrages", a ajouté le chef de l'État congolais .

Notons le , son premier mandat a été surtout marqué par la rupture de son alliance avec le FCC de Joseph Kabila dont la majorité au Parlement lui permettait de continuer à avoir la mainmise sur le pouvoir,  mais aussi des accusations de corruption contre des proches dont son ancien directeur de cabinet qui purge en ce moment une peine de 13 ans de prison.

Le chef de l’Etat est d’ailleurs revenu sur ses relations avec son prédécesseur : « Joseph Kabila n’est pas mon ennemi. Mais, comme dans un couple, lorsque l’on n’est plus en accord sur les principes qui ont fondé une union, il faut se séparer, voilà tout », a-t-il déclaré.

Quant à Vital Kamhere, actuellement en détention, le Président a démenti les rumeurs selon lesquelles ils étaient devenus des « adversaires ».

« Nous avions discuté à plusieurs reprises d’une seconde candidature me concernant. Il était d’accord et il était prêt à s’effacer. C’est moi, d’ailleurs, qui lui disais : Écoute, Vital, politiquement, il est trop tôt pour se prononcer. Tu le feras, mais pas maintenant, cela ne sert à rien.»

 A mi parcours, le président congolais espère aller au bout de sa vision : « J'ai suscité l'espoir maintenant il faut transformer l'essai. ».

Ancien opposant, M. Tshisekedi a été déclaré vainqueur de la présidentielle controversée de décembre 2018 et a été investi 2019 .

Les deux hommes avaient alors signé un accord de coalition auquel M. Tshisekedi a mis fin en décembre 2020. 

Prônant l'union sacrée , le chef de l'État a réussi à reprendre le contrôle total de toutes les institutions du pays.