Vue d’un jeu (ph)

Un festival de tauromachie a été annulé en Espagne à la suite d'une controverse sur de curieux noms attribués à deux taureaux tués.

La tauromachie est une discipline qui consiste à maintenir une sorte de concours avec un taureau. Un homme, à pied ou à cheval, agace l'animal pour le faire enrager puis démontre son habileté en esquivant son assaut. Habituellement, la pratique culmine avec le meurtre de taureau.

La ville de Gijón, dans le nord de l'Espagne, a annulé hier jeudi son festival centenaire de tauromachie pour causes de noms attribués à des taureaux. La mairie de la ville a annulé l'événement populaire et a accusé les éleveurs de taureaux et les organisateurs de « franchir différentes lignes ».

En s'adressant aux journalistes, la maire de la ville, Ana González, a déclaré que « la fête de la tauromachie est terminée ». González a trouvé que l’évènement présente une idéologie contraire aux droits humains.

Des faits, il ressort que deux taureaux tués dans la semaine ont été nommés « Féministe » et « Nigérian ». Il est reproché aux organisateurs d’avoir franchi des lignes car « une ville qui croit en l'égalité entre les hommes et les femmes, qui croit à l'intégration, qui croit aux portes ouvertes pour tout le monde ne peut pas permettre que ce genre de choses se produise ».

Des dessous de l’interdiction du festival, des admirateurs de l’évènement ont décelé que le malentendu découle de la façon dont les taureaux ont été nommés.

Pour leur part, les organisateurs du festival ont déclaré dans un communiqué que des noms ont été donnés pour faciliter le traçage des taureaux. Ils ont d’abord expliqué que le protocole prévoit que les taureaux reçoivent les noms de leurs mères avant de souligner que les taureaux tués le week-end dernier étaient descendants des vaches « Féministe et Nigérian ».

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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