

Côte d'Ivoire : Annonce de fermeture des camps des refugiés en juin 2022, des milliers d'Ivoiriens seraient toujours au Ghana
Simone Gbagbo et des exilés rentrés au pays en octobre dernier mercredi à Abidjan (DR)
Le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) proclamera une clause de cessation du statut de réfugié des ressortissants ivoiriens. Cela signifie que pour la plupart, ces réfugiés n’auront plus le statut de réfugié. Les États devraient l’annoncer avant le 31 janvier 2022. Le HCR a recommandé qu’elle prenne effet à partir du 30 juin 2022.
Une délégation de 250 exilés rentrés au pays le 28 octobre 2021 a été reçue par Madame Simone Ehivet Gbagbo.
Au cours de la rencontre, Madame Ayé Faith Salomé, cheffe de délégation, a révélé qu'il y a encore des « milliers d'Ivoiriens restés au Ghana dans les camps d'Ampain, d'Egyeikrom et de Fetentaa. »
Elle a également présenté les conditions de vie difficiles dans ces différents camps. « Le HCR qui était chargé de nous donner des vivres, nous les ont coupés en 2015. C'est grâce à la mobilisation de la diaspora que nous avons eu des aides. » a-t-elle affirmé. Elle a rappelé par ailleurs que le HCR a prévu fermer les camps de réfugiés d'ici, le 30 juin 2022.
Il faut noter que, le HCR avant la date butoir s’est engagé aussi à leur apporter une assistance pour se réintégrer en Côte d’Ivoire et recouvrer pleinement leurs droits.
« Cela consiste d’abord en une assistance juridique. S’assurer que pour ceux qui sont rentrés par exemple, il y a une clause dans l’accord qui est de dire que si vous aviez des impôts à payer par rapport à la propriété que vous aviez, et que vous avez été absent, vous ne soyez pas soumis à cet impôt. Si certaines propriétés vous ont été prises pendant que vous étiez absents, qu’elles vous soient retournées. Si vous étiez dans la fonction publique et que vous avez été radié de la fonction publique, la situation sera examinée. Ensuite, s’assurer que tous ceux qui sont partis et qui n’ont pas toujours eu des actes de naissance par exemple par rapport à leurs enfants, qu’ils puissent les avoir. Donc, sur le plan juridique, et de manière générale, faire en sorte que quelqu’un ne subisse pas une discrimination parce qu’il était parti », expliquait à RFI, Raouf Mazou, Haut-commissaire assistant chargé des opérations.
Pour sa part, Simone Gbagbo, a invité la délégation a une nouvelle rencontre afin de réfléchir ensemble sur l'aide à apporter aux ivoiriens encore en exil dans les camps de réfugiés.
Donatien Kautcha, Abidjan

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