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Bénin : Procès Madougou, son avocat français dénonce la « partialité » de la CRIET et quitte la salle
Le procès pour « financement de terrorisme » de l’opposante Reckya Madougou s’est ouvert, comme annoncé, ce vendredi devant la CRIET.
Avec cinq coaccusés, la candidate recalée à la présidentielle du 11 avril est jugée pour des faits de financement du terrorisme, de terrorisme, d’association de malfaiteurs et d’abus de fonction.
Ce vendredi, l’atmosphère ne serait pas au beau fixe dans la salle d’audience. Les avocats de la défense, depuis le début de la procédure réclament la comparution des députés Rachidi Gbadamassi, Sanni Mama, Nazaire Sado et du ministre Modeste Kérékou comme témoin, mais le procureur spécial de la Criet , Metonou Mario s’oppose à la requête.
S'ensuivent des prises de bec entre les avocats de la défense et le Président de céans, Guillaume Lally.
Le conseil français de Reckya Madougou, Me Antoine Vey dénonce la partialité et la nullité de la Criet et décide alors de quitter la salle d’audience : Monsieur le président, votre juridiction ne présente aucune garantie d’indépendance » lance-t-il au juge avant d’enlever sa robe d’avocat.
« J’ai tenu à ne pas participer à la suite de ce procès dont le dénouement m’apparaît inscrit à l’avance » a-t-il expliqué aux médias à sa sortie de la salle l’avocat.
Le procès suit toujours son cours.
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