À l’instar de tous les acteurs politiques, le président du Front Populaire Ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, s’est adressé aux ivoiriens à l’occasion du nouvel an.

Il relève d’entrée que l’année 2022, qui s'ouvre constitue pour chacune et chacun d'entre nous la chance d’un nouveau départ, l’occasion de réaliser nos rêves, de poser des actes d'espérances.  

Selon l’ancien Premier Ministre, aucune de ses dernières années n’a rempli totalement une belle promesse de passer de l’espérance à l’action, avant d’indiquer ses attentes pour 2022.

« 2022 est maintenant devant nous. Elle nous offre une nouvelle chance, celle de consolider les fragiles fondations que nous avons posées, d’aller plus loin dans la construction d’une même Nation, une Côte d’Ivoire nouvelle, forte de valeurs partagées. Ces valeurs fondamentales sont exprimées par la devise de notre République : Union, Discipline, Travail. Elles sont exaltées par notre hymne national : terre d’espérance et d’hospitalité. De tout mon cœur, je forme le vœu que 2022 soit l’année du rassemblement, que nous sachions renouer avec nos valeurs fondamentales »

Pascal Affi N’Guessan évoque également la reprise du dialogue politique démarrée le 16 décembre 2021.

« Union d’abord. Elle est une obligation. Face au risque terroriste qui menace notre pays, face à la pauvreté qui gagne du terrain, face à une cohésion sociale gangrénée par la tentation du communautarisme, nous n’avons pas d’autre choix que de privilégier le dialogue, afin de bâtir une Côte d’Ivoire rassemblée. Ce dialogue politique doit être loyal, sans couperet ni menace, sans ultimatum ni préalable. Cela implique une paix des braves », soutient le député et d’ajouter. « En 2022, l’heure n’est plus aux arrière-pensées et aux manœuvres tactiques. Je connais votre lassitude devant les mots creux, les serments sans lendemain qui engendrent toujours les mêmes désastres. L’union doit nous permettre d’avancer dans la voie d’une vraie réconciliation et d’affermir les fondements de notre démocratie. La Côte d’Ivoire en sortira plus solide, plus confiante en ses institutions, plus respectueuse de toutes les opinions. Tout est en réalité lié : l’assurance d’alternances démocratiques est la garantie de la paix, de la stabilité. La stabilité est la condition du développement. »

Donatien Kautcha, Abidjan