Franck Éric Diffo (Ph)

Au Cameroun, un journaliste a été interpellé par la police à Douala puis transféré à Yaoundé le 17 janvier.

Franck Éric Diffo avait publié un article sur une sextape impliquant un cadre  de la Fecafoot.

L'association des journalistes sportifs du Cameroun (Ajsc) condamne avec énergie cette agressivité policière contre un de ses membres.

Franck Éric Diffo avait publié un article sur une sextape impliquant Ferdinand Makota agent de liaison de l'équipe nationale du Cameroun.

Quelques jours après la diffusion de la vidéo érotique, Samuel Eto'o le président de la Fecafoot, avait suspendu l'agent de liaison des lions indomptables.

L' Ajsc fait part de son inquiétude face au déchaînement de la police sur le journaliste.

"Le journaliste Franck Éric Diffo qui couvre pleinement la Can Total Energies Cameroun 2021, depuis le début de la compétition, visiblement très actif sur tous les stades de jeu, avec un domicile fixe connu ne saurait être interpellé comme un vulgaire bandit et privé de liberté. L' Ajsc condamne avec la dernière énergie cette interpellation jugée abusive et exige sans condition la libération du journaliste Franck Éric Diffo qui sera prêt à répondre à toute convocation de police et de la justice en cas de besoin", écrit l'Ajsc.

Notre confrère aurait été libéré tard dans la soirée. Il devrait être soumis à une confrontation ce mardi.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun

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