Sébastien Dano Djédjé, président exécutif du PPA-CI (Ph Koaci)

Le président exécutif du Parti des peuples africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI), Sébastien Dano Djédjé, a pris la parole au deuxième journée de l’ouverture de la campagne pour les élections législatives prévues le 27 octobre 2025. Dans une déclaration sans équivoque, il a affirmé que le parti n’avait donné aucune caution à aucun candidat se présentant à ces élections. Selon lui, le PPA-CI ne soutient aucun candidat et les militants du parti ne sont pas concernés par ce scrutin.

Sébastien Dano Djédjé a insisté sur le fait que les membres du parti qui choisiraient de se présenter à ces élections contrevenaient à la discipline du PPA-CI. « Celui ou celle qui se présente à ces élections n’obéit pas à notre décision. C’est un indiscipliné », a-t-il déclaré. Le président exécutif a précisé que des procédures disciplinaires avaient été mises en place pour sanctionner les militants qui ne respecteraient pas la ligne du parti. Il a également souligné que la décision du président Laurent Gbagbo, qui a évoqué certains de ses collaborateurs, relevait de son droit, mais que le PPA-CI n’avait officiellement soutenu aucun candidat.

Dano Djédjé a rappelé que le PPA-CI ne se mêlerait pas des campagnes des candidats et que les militants du parti devaient se tenir à l’écart de toute activité électorale, ne devant ni soutenir ni s’opposer ouvertement à un candidat.

« Nous ne devons pas non plus aller s’opposer ouvertement à un candidat, même si nous ne sommes pas d’accord avec lui. Il faut que ce soit clair », a-t-il insisté. Selon lui, les militants doivent rester « tranquilles dans leurs coins » et ne pas s’engager dans une campagne pour un candidat, sous peine de sanctions.

Enfin, le président exécutif du PPA-CI a mis l’accent sur le respect de la discipline interne du parti et a mis en garde contre toute forme de violence, qu’elle soit verbale ou physique, dans le cadre de ces élections. « Nous ne conseillons pas cela. Nous disons simplement de rester tranquilles dans leur coin », a-t-il conclu.

Jean Chresus, Abidjan