Famille Bakayoko mardi soir à la présentation du livre à Abidjan (ph KOACI)

Ce mardi 08 mars 2022 fut présentée à la Patinoire du Sofitel - Hôtel Ivoire devant un parterre d'invités triés sur le volet, « Hambak, une vie au service de la nation », la biographie posthume du premier ministre disparu des suites d'un cancer, le 10 mars dernier en Allemagne.

De Dominique Ouattara à Patrick Achi, le gotha ivoirien s'est déplacé pour encourager l'œuvre de plus de 300 pages à la gloire d'Hamed Bakayoko sous la plume de son ancien directeur de cabinet, le Dr Jean-Jacques Konadjé.

L'auteur, dans son allocution, a fait savoir que l'idée de ce qui pourrait apparaitre comme un projet de communication, avait été proposée, à Paris en France, à Hamed Bakayoko en 2014. Validée et concrétisée plus d'un an après, le sens aigus du disparu dans la maitrise de son exposition, interprétable dans le jeu politique, aura eu raison d'une parution sans cesse repoussée. Hamed Bakayoko, de son vivant, plus que conscient des incidences néfastes de certaines coquetteries publiques, voire vanités.

"Hamed Bakayoko avait demandé de patienter pour la publication et d'attendre que si un jour il n'était plus là il pourrait être publié", les mots du Dr Jean-Jacques Konadjé ont jonglé entre l'anecdote émotionnelle et la fatalité du réel.

C'est donc à l'aune de l'an 1 de sa disparition, le jour de son anniversaire (né un 8 mars, ndlr), que ce livre, préfacé par l'espagnol ou français Emmanuel Valls, postfacé par Isaac de Bankolé, parait.

Si le posthume a enjambé le contemporain, son épouse et sa famille occupaient l'espace du rendez-vous d'hier "pour célébrer sa (Hamed Bakayoko, ndlr) vie" dans l'intervalle intime, d'apparemment, celles du regretté. À écouter Yolande Bakayoko, son mari "avait plusieurs vies dans une vie", de quoi plonger dans la perplexité de constitution des hommes politiques.

LD