Adama Diawara ce lundi à Abidjan (ph KOACI)

Initialement prévue au Burkina Faso, la 5ᵉ édition de l'Ecole de Météorologie de l'Espace ISWI-Maghreb-Afrique de l'Ouest et Centrale (IMAO) a été délocalisée à Abidjan en raison de la crise que connaît ce pays.

L'ouverture de cette rencontre scientifique a eu lieu aujourd'hui à l'Université Félix Houphouët-Boigny en présence d'Adama Diawara, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Le Professeur a donné des conseils aux étudiants, face aux mauvais résultats enregistrés dans certaines facultés, notamment en physique ou 2 étudiants ont été admis sur 496 qui ont composé, même si après un repêchage 16 ont finalement été admis.

« Chers étudiants, ce qu'on attend de vous, bossez, bossez, pour éviter les déconvenues qu'on connaît. Il y a de cela deux semaines, deux moyennes sur 496 qui ont composé et en repêchant jusqu'à une note que je n'ose pas dire, on a eu 16 admis. Il y a problème. On veut bien qu'il y ait beaucoup de physiciens, mais faites un peu d'effort. Je compte sur vous pour que ce genre de situation n'arrive plus », a déclaré, le Professeur Diawara.

Plus de 16 enseignants chercheurs et chercheurs de haut niveau vont donner des cours relatifs aux sciences de l'espace aux étudiants de Master 2, aux étudiants en thèse, tout comme aux jeunes enseignants chercheurs et chercheurs. Pour le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, l'objectif de cette rencontre qui s'étendra sur une dizaine de jours, c'est de renforcer les capacités de ces jeunes étudiants, enseignants et enseignants chercheurs en matière de science de l'espace.

« Cela contribue à la formation de qualité de nos apprenants, notamment nos étudiants, cela est nécessaire pour un pays comme la Côte d'Ivoire qui veut avoir des ressources humaines de qualité, capable de contribuer efficacement à son développement », a-t-il ajouté.

Bientôt, il sera mis en place, l'Agence spatiale ivoirienne. Selon Adama Diawara, tout ce qui est formation en science de l'espace est important pour le pays.

« La Côte d'Ivoire, pays à vocation agricole, est très sensible à tout ce qui a trait aux études sur le changement climatique et a ses impacts notamment sur les infrastructures, l'agriculture et la santé. Ce genre d'école participe à la formation sur tout ce qui a trait à la météo, donc y compris l'étude du changement climatique et de ces impacts et des stratégiques d'adaptation au changement climatique », a mentionné, le ministre.

Il a exhorté les participants ivoiriens à ne rater aucune séance pour renforcer leurs capacités dans les domaines des sciences et de l'espace, car très bientôt la Côte d'Ivoire mettra sur les fonts baptismaux son agence spéciale qui aura besoin de leurs compétences pour mettre en œuvre, les missions qui lui auront été assignées.

Les objectifs visés par cette cinquième édition IMAO 2022 s'inscrivent bien dans la vision du Gouvernement ivoirien, à savoir, développer des compétences en matière d'utilisation des jeux de données et les outils nécessaires aux études de la Météorologie de l'Espace, utiliser des résultats de la Météorologie de l'espace, en combinant les données sol et satellitaires, pour la recherche au service du développement durable, former des chercheurs de niveau international en Météorologie de l'Espace dans l'espace Maghreb-Afrique de l'Ouest et Centrale, promouvoir la collaboration scientifique entre chercheurs de l'espace Maghreb-Afrique de l'Ouest et Centrale et susciter des vocations et aider à la vulgarisation des résultats de la recherche en Météorologie de l'Espace.

Il a enfin salué l'initiative de la Société Ivoirienne de Physique et l'ensemble des partenaires d'avoir choisi la Côte d'Ivoire pour l'organisation de la 5ᵉ édition de l'Ecole de Météorologie de l'Espace, IMAO 2022 qui a débuté ce jour et prend fin le 28 octobre 2022.

Président du comité d'organisation de la 5ᵉ édition, Professeur Vafi Doumbia, Directeur général de l'enseignement supérieur a annoncé que les cours démarreront effectivement demain à Bingerville. Selon lui, il est prévu une partie scientifique et une partie pratique. Le Professeur a rappelé que cette rencontre scientifique de haut niveau est organisée chaque deux ans.

Wassimagnon