Le collectif des fonctionnaires et agents de l’Institut national d’hygiène publique (INHP) a décidé de suspendre les contrôles sanitaires des points d’entrée et de sortie des frontières ivoiriennes dès le dimanche 13 novembre 2022 à minuit, ont-ils indiqué cette semaine dans une déclaration de presse.

Ils exigent le paiement intégral et sans délai des 16 mois de primes de risques sanitaires qui leur sont dues.

Ce collectif précise qu’il ne va s’intéresser qu’aux activités de routine des antennes INHP rattachées, dénonce n’avoir perçu de juillet 2021 à octobre 2022 aucune prime de risques sanitaires.

« Les fonctionnaires et agents de l’INHP ont pris depuis le 22 mars 2020, d’énormes risques pour leurs familles et eux-mêmes, afin de contribuer à freiner non seulement la pandémie à coronavirus, Covid-19, mais bien d’autres maladies telles que Ebola, la dengue, la variole du singe et la fièvre de Marburg », relève-t-il.

A en croire les initiateurs du mouvement, les rencontres avec leurs responsables relativement au traitement qui leur est réservé, depuis le 5 avril 2022, sont restées sans suite. D’ailleurs, la dernière rencontre en date du 4 juillet 2022 a accouché d’une souris surtout leurs responsables ont fait savoir que depuis fin 2021, il n’existe plus de risques sanitaires aux frontières du pays sauf à Abidjan où est localisé le pic de la maladie de Covid-19.

Quarante-deux points d’entrée et sortie du pays avaient placés sous la gestion exclusive de l’INHP selon un décret du gouvernement qui avait décidé de la fermeture des frontières terrestres, maritimes et aériennes à compte du 22 mars 2020 à minuit pour une période non déterminée, rappelle-t-on.

Donatien Kautcha, Abidjan