Etienne Kouakou mardi à Abidjan

14 mois après le déploiement de la vidéo-verbalisation, le bilan est alarmant. 9.300.000 infractions au Code de la route ont été recensées de septembre 2021 à ce jour. Etienne Kouakou, Directeur de la Coordination des Transports terrestres et des Relations extérieures de la Direction générale des Transports terrestres et de la Circulation (DGTTC) au ministère des Transports a fait cette annonce à la tribune d'échanges "Tout savoir sur" (TSS) du Centre d'Information et de Communication gouvernementale (CICG).

Le Directeur a affirmé que sur les 9.300.000 d’infractions, le tiers est lié à des excès de vitesses. Étienne Kouakou a indiqué qu'en termes d'accidents de circulations, selon les statistiques officielles dans le Grand Abidjan, en fin d’année 2022, l’on note une tendance baissière des principaux indicateurs de sécurité routière.

« Cette amélioration est due en grande partie aux innovations apportées par la Stratégie Nationale de sécurité Routière (SNSR) notamment, la vidéo-verbalisation et le contrôle constant de l’alcoolémie. Au niveau national, on note également une nette amélioration puisque le nombre de tués est descendu à 1050 décès contre le seuil de 1500 tués en moyenne dans les années antérieures », a-t-il souligné.

Le Directeur a suggéré la continuation des efforts qui ont abouti à ces résultats, entre autres, le déploiement de la vidéo-verbalisation sur les axes interurbains accidentogènes et la levée des obstacles à son exploitation optimale, dont les questions liées à l’immatriculation des véhicules et aux plaques d’immatriculation.

« Les actions combinées de sensibilisation et de répression régulières sont sans nul doute les véritables moyens d’éradiquer les comportements inciviques sur nos routes et atteindre les objectifs », a-t-il indiqué.

Comme perspectives du ministère, Etienne Kouakou a annoncé l’utilisation des nouvelles techniques de l'information pour évaluer les candidats au test d’obtention des permis de conduire afin d'éviter l'intervention humaine.

« La présence de l'automatisation fera en sorte qu'il n'y a pas d'intermédiaire entre candidat et les questions qui lui sont posées. C'est une machine qui lui pose les questions. Qui valide les résultats. Ça permettra de valider les cas de suspicion », a-t-il expliqué.

Interrogé sur les mesures prises par le ministère pour freiner l’utilisation du gaz butane par les véhicules de transport, le Directeur de la Coordination des Transports terrestres et des Relations extérieures de la Direction générale des Transports terrestres et de la Circulation (DGTTC) a fait savoir qu’il a ordonné à « toutes les structures qui reçoivent les véhicules de faire en sorte que tous ceux qui utilisent le butane soient des véhicules mis en fourrière »

« Au niveau du contrôle technique automobile, ce sont des instructions fermes. Lorsqu'un véhicule se présente avec ce dispositif. Même s'il a enlevé la bouteille, on ne peut pas vous faire passer la visite technique », a-t-il martelé.

Wassimagnon