Burkina Faso : Le CSC exhorte les autorités à protéger les médias et les journalistes suite à des menaces récurrentes
Le président du CSC Abdulaziz Bamogo (ph)
Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a exhorté les autorités burkinabè à prendre des mesures pour assurer la sécurité des journalistes et des médias confrontés à des menaces récurrentes dans l'exercice de leur fonction.
Le Conseil supérieur de la communication (CSC) dot avoir constaté avec regret la récurrence de menaces proférées à l’endroit d’organes de presse et d’acteurs des médias dans l’exercice de leur profession, a écrit dans un communiqué son président Abdoulazize Bamogo.
Le CSC condamne les messages de haine ainsi que les appels à la violence et invite les internautes à s’abstenir de les relayer ou de les approuver. Il appelle les citoyens et citoyennes à la tolérance, à la pondération et à la retenue, a-t-il poursuivi.
Le Conseil supérieur de la communication a alors exhorté « les autorités administratives étatiques à prendre les mesures idoines pour assurer la sécurité des médias et des journalistes dans l’exercice de leur profession ».
L’instance de régulation a, par ailleurs, encouragé les professionnels de l’information et de la communication à mettre leur responsabilité sociale au cœur de leurs pratiques dans un contexte national marqué par des crises.
Il les a invités, au regard de l’extrême fragilité de notre pays, à plus de prudence et à persévérer dans leurs actions de sensibilisation en faveur de la solidarité, de la cohésion sociale et de la paix.
Depuis quelques jours, des messages hostiles et d'incitation à la violence contre des médias et des journalistes sont relayées sur les réseaux sociaux.
Particulièrement visé par ces messages d'intimidation, jugés « suffisamment graves et attentatoires à la liberté d'expression », le groupe Oméga médias a porté plainte contre les auteurs de ces menaces.
Dans un autre communiqué, la commission nationale des droits humains (CNDH) à condamné ces « dérives injustifiables et contraires aux dispositions de la Constitution. », estimant que ces « menaces constituent une atteinte grave à la liberté d’opinion ».
Boa, Ouagadougou
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