Fred Mac-Palm (ph)

L’un des neuf accusés dans le prétendu complot de coup d’Etat au Ghana, Dr Frederick Yao Mac-Palm, le directeur général de l'hôpital Citadel à Accra, est décédé le samedi 25 mars dernier.

Après s’est douté des premières informations faisant état de la disparition de Mac-Palm, le tribunal où Mac-Palm était jugé a exigé la preuve de sa mort avant de se raviser.

En effet, lors de son audience du mercredi 29 mars, le juge Afia Serwah Asare-Botwe, a déclaré que le panel a reçu la confirmation du décès de Mac-Palm.

Mac-Palm devait comparaître devant le tribunal le lundi 27 mars pour faire face à ce qui serait son dernier contre-interrogatoire mais ironie du sort, il ne se présentera plus jamais. Son décès lui ouvre une porte pour l’éternité, obligeant du coup la justice à mettre une croix sur sa partition dans cette affaire.

Sur les circonstances du décès de l’accusé, nous avons appris que Mac-Palm s'est effondré dans sa maison et a été transporté d'urgence à l'hôpital de Dodoma. Là, il a été déclaré mort.

Une publication d’un proche du disparu fait lire que la famille de Mac-Palm a le « regret d'annoncer la mort soudaine de leur fils bien-aimé, Dr FY Mac-Palm. Les familles pleurent toujours son effondrement soudain et sa mort et feront d'autres commentaires sur sa disparition surprise en temps voulu ».

En guise d’hommage, ce proche a twitté que « le bon Dieu te reçoive et t’éloigne des hommes et des femmes méchants. Il est impuissant et effrayant d'être entre les mains de conspirateurs maléfiques ».

Retour sur le procès

Mac-Palm est jugé depuis 2019. Lui et Donya Kafui, alias Ezor, un forgeron d'Alavanyo, et Bright Allan Debrah Ofosu ont été arrêtés pour avoir prétendument comploté de déstabiliser le pays.

Les trois hommes ont été accusés de complot en vue de commettre un crime, à savoir la fabrication d'armes et de munitions et la possession d'explosifs, d'armes à feu et de munitions sans autorisation légale. Les accusés font partie d'un groupe connu sous le nom de Take Action Ghana (TAG). Selon l'accusation, le groupe prévoyait d'organiser une série de manifestations pour renverser le gouvernement du Président Akufo-Addo.

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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