Al-Burhane et Hemetti

L'Union africaine gravement préoccupée par la situation au Soudan a lancé un appel aux deux généraux pour un cessez-le-feu immédiat.

Malgré la trêve , les violents combats opposant des paramilitaires à l'armée ont repris ce jeudi dans leur treizième jour au Soudan où la capitale Khartoum et la région du Darfour 

Jusqu'ici les nombreux appels à la cessation immédiate des hostilités au Soudan suite au déclenchement de combats entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide dirigés par le général Hemetti ont échoué 

Le Président de l'Union des Comores, Président en exercice de l'Union Africaine, Azali Assoumani, a indiqué dans un communiqué qu’il suivait avec « une très grande préoccupation » l’évolution de la situation dans le pays.

Azali Assoumani a réitéré l’appel de l’UA « aux deux généraux, de cesser immédiatement les hostilités militaires, de respecter les vies des civils, citoyens ou étrangers et de reprendre les négociations pour une sortie pacifique de la crise ».

En condamnant cette guerre, l'UA avait annoncé à l’issue d’une réunion d’urgence du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine le 15 avril, à Addis-Abeba, que le président de la Commission de l'organisation panafricaine, Moussa Faki Mahamat, se rendrait « immédiatement » au Soudan « pour engager les parties vers un cessez-le-feu ».

Mercredi soir, l'armée soudanaise dit avoir accepté l'envoi d'un représentant à Juba, la capitale du Soudan du Sud pour des pourparlers avec les FSR, "à l'initiative de l'IGAD", bloc régional d'Afrique de l'Est.

Mais les paramilitaires n'ont pour l'instant commenté cette initiative régionale. 

Selon le bilan fourni par le ministère soudanais de la Santé, au moins 512 personnes ont été tuées et 4.193 blessés depuis le début des combats.