

Sénégal : Pour certains intellectuels, la crise au Sénégal a un nom, Macky Sall
Alors que la situation socio-politique est tendue au Sénégal, le chef de l' Etat sénégalais est appelé à clarifier sa position autour de la question d'un troisième mandat.
Pour plusieurs observateurs, la crise qui s'accentue au Sénégal suite à la condamnation de l'opposant Ousmane Sonko a un nom, Macky Sall qui entretient un flou total sur une éventuelle candidature à l'approche de la fin de ses deux mandats.
Le silence du chef de l'Etat, pendant que le pays s'embrase, ne fait que soulever de multiples interrogations.
Seize morts, 500 arrestations, c'est le bilan dressé par le ministère de l’Intérieur sénégalais après les heurts qui ont éclaté dans le pays s à travers le territoire entre partisans d’Ousmane Sonko et forces de l’ordre suite à sa condamnation à deux ans de prison pour corruption.
Dans une tribune intitulée : "Cette vérité que l'on ne saurait cacher", trois écrivains sénégalais connus internationalement attribuent la crise à la dérive autoritaire de Macky Sall et à son projet de conserver le pouvoir au-delà de ses deux mandats.
Pour Mohamed Mbougar Sarr, gagnant d'un prix littéraire français Goncourt en 2021, Boubacar Boris Diop le prix littéraire américain Neustadt en 2022, et Felwine Sarr, co-auteur d'un rapport de référence sur la restitution du patrimoine culturel africain, la situation aurait pu prendre une tournure différente.
"Des crises que le Sénégal a connues depuis son indépendance, celle-ci est "la plus simple à résoudre (...) il suffirait qu'un homme dise : Je renonce à briguer un troisième mandat qui déshonorerait ma parole d'homme, mon pays et sa Constitution", écrivent-ils.
Ils dénoncent l'emprisonnement des opposants les plus menaçants, par le pouvoir et la répression des forces de sécurité lors des manifestations.
Notons que trois organisations africaines, notamment le Gerddes Afrique, l'Union des journalistes de la presse libre Africaine (U.J.P.L.A) et Afrikajom avait lancé un appel aux parties en conflit pour réduire les tensions et à mettre fin au cycle de violence qui a déjà coûté la vie à seize personnes.
Dimanche, trois anciens ministres ont dans une lettre ouverte, demandé au chef de l'Etat de confirmer sa promesse de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle de février 2024.

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