Le Ministre des Sports et la partie Chinoise (DR) 

Plus d’un an après sa fermeture pour sa mise aux normes internationales après la dégradation de la pelouse, le Stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé dans la commune d’Anyama au Nord du District d’Abidjan inquiète à 122 jours de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023.

La rencontre amicale contre le Mali (0-0) le mardi 12 Septembre 2023, arrêté après une mi-temps a démontré aux yeux des spectateurs et téléspectateurs que le plus grand stade de la Côte d’Ivoire avec 60.000 places qui doit abriter le match d’ouverture de la CAN le 13 janvier et la finale le 11 Février 2024 n’est pas encore prêt.

Il a fallu quelques minutes d’une grande pluie qui s’est abattue dans la soirée du mardi pour faire l’amer constat que le stade Olympique d’Ebimpé n’a aucun système de drainage à l’instar des grandes infrastructures sportives en Afrique du Sud et du Nord.

Et pourtant, le Ministre des Sports Claude Danho Paulin , indiquait en decembre 2021 à l’issue de son passage devant la Commission des Affaires Economiques et Financières du Sénat que la somme de « 20 milliards de FCFA avaient été investis pour la mise aux normes internationales du stade d’Ebimpé. »

« Nous avons pris la décision de refaire totalement toute le pelouse aux normes internationales avec de nouveaux procédés, d’avoir une pelouse hybride, à la fois synthétique et naturelle Nous serons donc l’un des rares stades en Afrique à avoir cette disposition de pelouse. C’est pour dire que les dispositions sont prises pour les autres stades respectent les normes, soient aux normes FIFA et CAF pour être utilisés dans le cadre de la CAN 2023 », indiquait Danho Paulin.

Mais le constat est autre chose aujourd’hui, car le stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé ne semble pas encore être aux normes internationales parce que ne disposant pas de système de drainage.

Pour rappel, cette infrastructure sportive est le produit de la coopération entre la Chine et la Côte d’Ivoire, construit en dehors des infrastructures de la CAN.

Donc c’est un don, construit naturellement avec les normes du pays donateur dans le cadre de la coopération bilatérale. Ce qui signifie que la responsabilité Chinoise est dégagée à cette heure.

Alors le Ministère des Sports à travers l’Office National des Sports (ONS) a-t-il réellement mis le stade aux normes internationales ? 

A quoi ont servi les 20 milliards de FCFA annoncés par la tutelle pour la rénovation de la pelouse ? Accusés-levez-vous !

Donatien Kautcha, Abidjan