Cabral Libii (Ph)

C'est depuis Dakar au Sénégal où il se trouve que Cabral Libii le président du parti Camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), adresse un message aux militants et sympathisants de l'organisation politique qu'il dirige.

"La transition La transition arrive, restons déterminés", demande Cabral Libii à ses lieutenants au lendemain de l'exclusion de Robert Kona, co-fondateur du parti par la commission de discipline du Pcrn.

En effet le Pcrn vient d'être secoué par l'affaire Robert Kona. Ce dernier, après son exclusion a déclaré à la radio Siantou émettant depuis Yaoundé, qu'il a été invité par le ministre Atanga Nji dans son bureau au ministère de l'Administration territoriale (Minat, équivalent du ministère de l'intérieur) et que leurs échanges porteront sur l'organisation conjointe du congrès du mois de mars à Kaélé (Extrême-nord).

Cette déclaration de Kona a été perçue comme une preuve de la connivence d'un co-fondateur du parti avec le pouvoir. Le parti a accusé Atanga Nji de conspirer Robert Kona pour la création d'un deuxième Pcrn. Après cette sortie médiatique, Robert Kona a été exclu du parti.

Cabral Libii accuse les pouvoirs publics d'utiliser un homme à la santé physique, cognitive et sociale fragile pour exécuter leurs basses besognes de déstabilisation du Pcrn".

Selon Cabral Libii, la formation qu'il dirige fait peur au pouvoir pour plusieurs raisons. D'abord par ce qu'il s'agit d'un parti expérimenté, majoritairement jeune qui incarne l'alternance et qui est prêt à gouverner dès 2025.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.

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