Magloire N’Déhi,

Plusieurs femmes issues du Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA), du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), du Front populaire ivoirien (FPI), du Mouvement des générations capables (MGC) ou encore de la société civile prennent part depuis le mercredi 10 juillet, et cela jusqu’au vendredi 12 juillet 2024, à un séminaire sur le thème ‘’Genre, inclusion et égalité des chances’’.

Ce séminaire a été organisé par la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté (FNS), en collaboration avec l’Observatoire national de l’équité et du genre (ONEG). Lors de la cérémonie d'ouverture, le chef du bureau Côte d’Ivoire de la fondation allemande, Magloire N’Déhi, a expliqué les enjeux de cette formation. 

Selon lui, la transformation de la société ne peut se faire qu'avec la participation active de tous et il est impératif que les hommes et les femmes, les institutions publiques et privées, les communautés locales et internationales, unissent leurs forces pour créer un environnement où chacun a la chance de s'épanouir pleinement.

Des entraves et dysfonctionnement à l’épanouissement des femmes et au développement global des sociétés subsistent. « Il est de notre devoir de proposer des solutions orientées vers les principes libéraux pour remédier à cette situation. Cela inclut la promotion de politiques publiques favorisant l’égalité des chances, l’accès équitable aux ressources et aux opportunités, la lutte contre les violences et l’élimination des discriminations systématiques », a-t-il suggéré.

Selon lui, l'on doit également encourager un changement de mentalité, valorisant le rôle et les contributions des femmes dans tous les aspects de la vie sociale, économique et politique.

En lançant ce séminaire, la Fondation Friedrich Naumann exprime son engagement en faveur de l’égalité de genre, « qui n’est pas seulement une question de justice sociale, mais une nécessité pour la prospérité et la stabilité de notre monde».

« En renforçant l’aile féminine de notre société, nous nous assurons que notre vol vers un avenir meilleur est équilibré et puissant », a indiqué, Magloire N'Déhi.

La fondation lutte pour « une société où chacun et chacune, sans distinction de sexe, peut s’épanouir pleinement, une société qui ne stigmatise pas et ne catégorise pas les genres.

Pour le chef du bureau Côte d’Ivoire de la fondation allemande, Magloire N’Déhi, "nous devons travailler ensemble, pour un monde où la liberté, l’égalité et la solidarité ne sont pas de simples mots, mais des réalités vécues par tous".

Le représentant du Secrétaire exécutive de l’ONEG, Augustin Lavri, a proposé une veille pour une « égalité de chances » entre l’homme et la femme. Quant à Chimène Koua, la représentante de la ministre de la Famille de la femme et de l’enfant, elle a indiqué que ce séminaire va donner aux participantes « des leviers importants pour trouver des solutions pour une meilleure représentativité des femmes ».

Notons que la cérémonie d'ouverture a été marquée par le panel autour de ‘’Genre et inclusion : défis et opportunités’’. Les débats ont été animés par Abran N’Guettia, 3e vice-présidente du Conseil régional du Gontougo, Secrétaire à l’organisation du bureau des femmes de l’Union du Rhdp, Magnatié De Sérifou, experte en genre, Conseillère technique au ministère de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, ainsi qu’Albert Yao Kouakou, chercheur en sciences sociales. Enfin, une formation a démarré ce mercredi et prendra fin vendredi 12 juillet.

Wassimagnon