Nalova Lyonga (Minesec)

Le 15 juillet 2024, le paysage de l'éducation secondaire au Cameroun a connu un bouleversement notable. Nalova Lyonga, Ministre des Enseignements Secondaires (Minesec), a pris des décisions fermes visant à combattre la corruption et à restaurer l'intégrité dans les établissements scolaires.

Au Lycée Bilingue de Lolodorf, dans la région du Sud, un changement majeur a eu lieu. Laurent Magloire Nkama, le proviseur, a été relevé de ses fonctions et remplacé par Simon Tongwagnaka. Cette décision fait suite à un scandale de détournement des frais d'examen qui a éclaté en mai 2024, impliquant principalement l'intendant de l'établissement.

Parallèlement, au Lycée mixte d'Akonolinga dans la région du Centre, Luc Ndze a été démis de son poste d'intendant. Salomé Aline Bekono Nnang a été nommée pour le remplacer, soulignant l'engagement du ministère envers une gestion plus transparente.

Ces limogeages et nominations reflètent la détermination du ministère à lutter contre les malversations financières dans le secteur éducatif. Bien que les motifs exacts n'aient pas été officiellement communiqués, ces actions envoient un message clair : la corruption ne sera plus tolérée dans les établissements scolaires.

Une nouvelle ère de transparence ?

L'initiative de Nalova Lyonga marque un tournant dans la gestion des lycées camerounais. Elle répond aux attentes croissantes de la communauté éducative, des parents et des élèves pour une meilleure gouvernance et une plus grande responsabilité financière.

Ces changements ont suscité des réactions positives, mais aussi des interrogations sur les détails des enquêtes menées et sur les futures mesures à prendre. La vigilance reste de mise pour s'assurer que ces efforts se traduisent par des améliorations concrètes et durables dans le système éducatif.

Les actions de la ministre Nalova Lyonga témoignent d'une volonté politique forte de réformer et d'assainir le secteur de l'éducation secondaire au Cameroun. Ces mesures, bien qu'audacieuses, ne sont que le début d'un long processus visant à restaurer la confiance et l'intégrité dans les institutions éducatives du pays.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.

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