Le Congo a confirmé 21 cas de Mpox sur les 158 suspects enregistrés depuis le début de l'année.

L'information émane du ministre de la Santé Gilbert Mokoki qui a estimé que la situation n'est pas alarmante.

Dans une allocution à la télévision publique dimanche, il a déclaré que 21 cas de mpox avaient été confirmés au Congo. Depuis le début de l’année, « nous avons enregistré 158 cas suspects », a-t-il précisé.

Le ministre a appelé les habitants à observer les mesures préventives, notamment le lavage régulier des mains sans évoqué de décès.

Dans des données arrêtées au 3 août, l’agence de santé de l’Union africaine Africa CDC avait fait état de 146 cas dont un décès au Congo.

Mi Août, l'OMS avait déclenché l'alerte internationale face la recrudescence du mpox en Afrique, qui touche de plein fouet la République démocratique du Congo (RDC) voisine, mais aussi le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda.

La mpox appartient à la même famille de virus que la variole, mais provoque des symptômes plus légers comme de la fièvre, des frissons et des courbatures, et se propage principalement par contact peau à peau étroit, y compris lors de rapports sexuels. Les personnes atteintes de cas plus graves peuvent développer des lésions sur le visage, les mains, la poitrine et les organes génitaux.

Rappelons que la 74ᵉ session de la région africaine de l’OMS avec 46 pays se tient du 24 au 30 août au Congo

 L’élection de son nouveau directeur et l’épidémie de mpox figurent en particulier à l’ordre du jour de cette rencontre.