

Togo : La député Zanetor A-Rawlings du Ghana se prononce sur l'adhésion ou non du Togo à l'AES
Dr Zanetor Agyeman-Rawlings, député au Ghana (ph)
Les spéculations qui vont bon train au sein de l’opinion nationale qu’internationale selon lesquelles le Togo envisage d’adhérer à l’Alliance des États du Sahel (AES) a fait réagir une député ghanéenne, Dr Zanetor Agyeman-Rawlings, qui a indiqué que la décision officielle appartient aux autorités togolaises qui ont le libre choix de décider en fonction des intérêts de leur pays.
Dans une interview réalisée par notre confrère d’Ecowasnews au Ghana et partagée avec KOACI, la député Zanetor a déclaré que le Togo qui est un pays membre de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), n’a pas donné de notification officielle pour rejoindre l’AES.
Suite à la récente déclaration du ministre togolais des Affaires étrangères, Prof Robert Dussey, sur l’éventualité pour le Togo de rejoindre l’AES, la fille de l’ancien Président Rawlings a précisé que « Je pense qu’il serait probablement prématuré de dire non absolu ou oui absolu, c’est au pays de décider et le Président du Togo devra en décider avec ses conseillers ».
En ce qui concerne le choix à faire pour le Togo qui est un Etat souverain, la députée de la circonscription de Klottey Korle dans la région du Grand Accra a expliqué que les dirigeants devront déterminer si c’est quelque chose qui est dans le meilleur intérêt du Togo car en fin de compte, chaque pays fera ce qui est dans son intérêt.
Comme pour soutenir sa déclaration, elle a rappelé que la récente adhésion du Togo au Commonwealth, qui est une organisation de pays anglophones, est une option faite par les autorités togolaises dans intérêt supérieur du pays.
Des causes qui ont conduit au retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger pour aller créer l’AES, la député ghanéenne du parti NDC au pouvoir a déduit qu’au fil des ans, la CEDEAO a semblé avoir perdu un peu en termes de ce qui est réalisable sur les plans politique et sécuritaire. Toutefois en nourrissant l’espoir que ces manquements soient comblés, la député ghanéenne a formulé le vœu qu’une fois qu’il y aura une volonté de restaurer un certain nombre d’engagements pour le futur, la confiance renaitra au sein de la sous-région.
Quant à ce qui concerne les modalités pour redynamiser la grande organisation sous régionale ouest africaines en vue de la rendre bénéfique et attractive pour tous les pays, Dr Zanetor Agyeman-Rawlings a estimé que « le rôle du Ghana consiste à comprendre la dynamique et à restaurer la CEDEAO dans son état d’origine ; la façon dont nous y parviendrons indiquera si davantage de pays choisiront de rejoindre l’AES ou resteront dans la CEDEAO ».
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria - Joindre la rédaction de koaci.com (+228) 98 95 28 38 ou koaci.ghana@gmail.com –

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