

RDC : Bukavu aux mains du M23, le pouvoir de Thisekedi « fragilisé » accuse Kabila
Le M23 à la de l'indépendance à Bukavu
C'est une nouvelle prise majeure pour la rébellion du M23 après Goma, alors que Kinshasa ne cesse de multiplier les accusations sans actions concrète sur le terrain.
Bukavu est désormais aux mains du M23, soutenu par le Rwanda. Avec une rapidité, la rébellion a conquis la ville dimanche après s’être emparé vendredi de l’aéroport de Bukavu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
La prise de Bukavu, deuxième ville de l’est de la RDC, a été confirmée par Kinshasa qui assure que tout est mis en œuvre pour rétablir l’ordre, la sécurité et l’intégrité territoriale et appelant la population à rester chez elle et éviter tout risque face aux forces d’occupation.
Kinshasa dénonce une violation flagrante des résolutions de Dar Es-Salaam et des appels au cessez-le-feu, malgré l’implication de la communauté internationale et accuse Kigali de persister dans une politique d’occupation, de pillage et de violations graves des droits humains sur le territoire congolais.
Cette descente express du M23 vers le Sud-Kivu avec les prises de Nyabibwe le 5 février, de Kalehe le 12 et de l’aéroport de Kavumu le 14, avant d’entrer dans Bukavu le 15 février est un revers pour le pouvoir de Félix Tshisekedi, qui semble de plus en plus fragilisé.
Depuis Munich où il participait la 61ᵉ Conférence sur la sécurité, le chef de l'Etat a dénoncé la responsabilité de son prédécesseur Joseph Kabila, à la tête du pays pendant 18 ans.
"Je n'ai absolument pas l'impression que l'opposition qui a pris les armes, qui a fomenté avec le Rwanda ce coup contre la République est dans son bon droit", a affirmé Félix Tshisekedi. "D'ailleurs, la preuve, c'est que les vrais commanditaires se cachent. Et le vrai commanditaire de cette opposition est mon prédécesseur Joseph Kabila. Mais il ne l'avoue pas, il n'assume pas ses actions.", a-t-il lancé.

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