Liberia : La propriété de la Cité de l'Espoir tiraillée entre dame Clar Weah et l'Etat
Clar Weah et une vue sur l'orphelinat Cité de l'Espoir (ph)
L'ancienne première dame du Liberia, Clar Marie Weah, est visée dans une affaire concernant sa propriété ou non de l'orphelinat Cité de l'Espoir, un établissement situé à Marshall, dans le comté de Margibi à quelques minutes de route de Monrovia. La Cité de l'Espoir offre hébergement, éducation et soins de santé aux enfants défavorisés.
Une enquête est en cours concernant Clar Weah, relative à la propriété et au financement du projet « City of Hope ». L’enquête porte sur des allégations de détournement de fonds publics pour la construction de ce centre polyvalent géré par la Fondation Clar Hope, qui a été créée en 2018 durant la présidence de George Weah.
Dans la perspective de clarifier l’opinion de ce que la Cité de l'Espoir lui appartient, Clar Weah a confirmé que le financement du projet d'orphelinat Cité de l'Espoir a été obtenu grâce à sa fonction officielle durant son mandat, ce qui a suscité des appels à un transfert officiel du projet au gouvernement libérien.
Justificatifs et origines des fonds
En clamant être la propriétaire de la Cité de l'Espoir, Mme Weah a rejeté les accusations d'enrichissement personnel, insistant sur le fait que son travail au sein de la Fondation Clar Hope est uniquement motivé par la compassion et le service.
Elle a justifié que tous les fonds utilisés pour la construction de la Cité proviennent de sources internationales et qu’aucun centime de l’argent public n’a été déboursé pour réaliser le projet. Face à la pression croissante, Clar Weah a publiquement nié l'utilisation de fonds publics dans la réalisation du projet.
Clar Weah est une jamaïcaine. Devenue orpheline de père à bas âge, elle a émigré avec sa famille aux États-Unis. Conseillère clientèle à New York, elle deviendra plus tard infirmière et a exercée à l'hôpital Jamaica de New York. Bien que n’étant pas une libérienne d’origine, elle se bat pour la cause des libériens et a pris à cœur la question du venir des enfants de son second pays.
Avis contraire
A l’opposé de la thèse de dame Clar, les autorités libériennes prétendent qu’étant donné que le projet a été réalisé dans le cadre du programme national de la première dame, la Cité de l'Espoir est un bien public appartenant au peuple libérien et réclament par conséquent la restitution de l’édifice.
L’équipe de recouvrement des avoirs finalise l'enquête visant à confisquer l'orphelinat « Cité de l'Espoir » à Clar Weah, considéré comme sa propriété personnelle, afin de le transférer au gouvernement en tant que bien public.
Soulignons qu’au cœur de cette affaire visant à dessaisir Clar Weah de la propriété de la Cité de l'Espoir au profit de l’Etat, il existe un débat controversé dans le pays sur des propriétés de biens pendant que l’on est aux affaires ou à un poste officiel.
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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