Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques, le Commandant Ismaël Sombié a lancé mardi dans la commune rurale de Pabré dans la région du Centre, les activités de la campagne d’insémination artificielle animale et de la vaccination du cheptel contre la fièvre aphteuse.

Pour la campagne 2025, plus de 100 mille têtes de bovins doivent être vaccinées et 15 000 vaches ainsi que 2000 truies seront inséminées.

L’amélioration génétique du cheptel et la protection de la santé animale constituent une des priorités du gouvernement burkinabè.

Ainsi, le ministère en charge des ressources animales met les bouchées doubles afin de prévenir certaines maladies animales apparaissant en début de l’hivernage.

Cela s’inscrit également dans les objectifs du département des ressources animales en vue de soutenir le secteur de l’élevage à être plus résilient et contributif, a souligné d’emblée le ministre Ismaël Sombié.

Pour cette année 2025, plus de 100 mille têtes de bovins sont visées pour le vaccin comparativement à celle de l’année 2024 qui a touché 3000 bovins.

L’insémination va concerner au moins 15 000 vaches et 2000 truies, selon les estimations du ministère en charge des Ressources animales.

La présente campagne du ministère en charge des Ressources animales comporte plusieurs innovations.

Selon le Directeur général des Services vétérinaires, le Capitaine Aboubacar Nacro, Il s’agit entres autres de la mise à disposition du matériel adéquat pour l'administration (ou l'innervation) et la conservation des produits vétérinaires dans des conditions optimales, jusqu'à leur utilisation sur l’animal.

L’une des innovations au niveau de l’insémination artificielle est la prise en compte de l’espèce porcine.

Le coût de la prestation des bovins passe de 50 000 F CFA à 5 000 F. Celui des truies de 45 000f à 5 000f.

Aussi, faut-il noter l’introduction de l’imagerie médical dans le processus d’insémination. Avec cet outil, après 35 jours de l’acte de l’insémination, il est possible d’être situé sur la fertilité de l’animal.

L’autre nouveauté est la pérennité des opérations de l’insémination à travers le territoire national. Des brigades régionales ont été activées et resteront en veille afin de prendre en charge les besoins d’insémination, a indiqué le Directeur général du Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants, Ardiouma Sirima.

Le représentant des éleveurs, Dieudonné Bargo, a invité ses paires à se mobiliser pour la réussite de la campagne.

Boa, Ouagadougou