Issa Tchiroma Bakary (Ph)

Dans un communiqué signé par le Président National du FSNC, le parti politique dirigé par l'ancien ministre Issa Tchiroma Bakary porte à la connaissance de l’opinion ce qu'il considère comme des manœuvres visant à fragiliser sa formation politique.

Le FSNC accuse des « forces obscures » d'être engagées dans une campagne de déstabilisation systématique. Selon le communiqué, ces manœuvres visent à « fragiliser le dynamisme et la cohésion du parti » à travers plusieurs actions coordonnées.

Le parti dénonce particulièrement des tentatives de corruption de ses cadres. « Au moment où le parti connait une dynamique ascendante et mobilisatrice », indique le document, suggérant que des membres du parti auraient reçu des propositions pour créer des divisions internes.

Piratage informatique et blocage des réseaux sociaux

Le FSNC révèle également être victime d'un « acte de sabotage cybernétique ». Le parti affirme que son site internet officiel de collecte de dons pour la campagne électorale a été piraté. Cette attaque informatique aurait visé à perturber les activités de financement du parti.

Par ailleurs, le FSNC dénonce le blocage de sa page Facebook officielle, qu'il considère comme une atteinte à sa liberté d'expression et de communication avec ses militants et sympathisants.

Face à ces accusations, le FSNC appelle ses militants à faire preuve de vigilance et à résister à ce qu'il qualifie de « tentatives délibérées d'étouffer toute alternative sur la scène politique camerounaise ».

Le parti réaffirme sa détermination à poursuivre ses activités politiques malgré ces obstacles, appelant au respect des principes démocratiques et du jeu politique pluraliste consacré par la Constitution camerounaise.

Tensions politiques

Ces accusations interviennent dans un contexte politique camerounais marqué par des tensions autour de la participation de l'opposition aux échéances électorales. Le FSNC, formation politique dirigée par l'ancien ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary, fait partie des partis d'opposition qui tentent de structurer une alternative politique.

Les autorités n'ont pas encore réagi officiellement à ces accusations portées par le FSNC dans son communiqué daté du 9 juillet 2025.

-Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.

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