Burkina Faso : Dissolution de la commission électorale
Le ministre de l'Administration territoriale, Émile Zerbo (ph)
Les autorités de la transition au Burkina Faso ont décidé de la dissolution de la commission électorale nationale indépendante (ceni), attribuant désormais l'organisation des élections au ministère de l’Administration territoriale.
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En lors du conseil des ministres tenu ce mercredi, au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la Mobilité, le conseil a adopté un projet de loi portant dissolution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Selon le Ministre d’État Emile Zerbo, c’est dans le cadre de la refondation de l’État et dans la dynamique des réformes institutionnelles engagées dans le but de rationaliser les charges de fonctionnement de l’État, qu’une réflexion a abouti à l’élaboration de ce projet de loi dont la transmission à l’Assemblée législative de transition a été autorisée.
« Subventionnée à près d’un demi-milliard F CFA chaque année, l’existence de cette structure aujourd’hui s’avère en incohérence totale avec les dispositions de la Charte de la transition en plus d’être budgétivore », a précisé le ministre d’État.
Il a expliqué également que « le présent projet de loi consacre la dévolution des attributions électorales au ministère de l’Administration territoriale comme c’était le cas auparavant ».
Par ailleurs, pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Conseil a adopté dix décrets portant approbation des statuts de dix Institutions d’Enseignement supérieur et de Recherche (IESR).
Selon le Pr Adjima Thiombiano, la relecture de ces statuts s’imposait à la suite de la 25e session annuelle de l’Assemblée générale des Établissements publics de l’État (AG/EPE) qui recommandait une relecture des textes organisationnels, notamment la prise en compte des Bureaux Comptables Matières Principaux (BCMP).
A l’issue d’une étude diagnostique menée au sein des IESR, il ressort des disparités entre les statuts et une difficile atteinte des objectifs d’insertion professionnelle des diplômés.
Selon le ministre, en plus de cela, il se pose aussi la question de prise en charge efficace de la professionnalisation et de l’entrepreneuriat au sein des offres de formation.
En termes d’innovations, il a cité entre autres, la création d’un BCPM au sein de chaque IESR, la fixation du nombre des administrateurs du Conseil d’administration à quinze pour toutes les IESR, la prise en compte de la professionnalisation dans les programmes intégrés de formation, l’institution d’une propriété exclusive des résultats de recherche au niveau des différents IESR.
Boa, Ouagadougou
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