Le Syndicat national pour le progrès en Côte d’Ivoire (SYNAP-CI), dirigé par M.Koné Moussa, a annoncé le démarrage effectif de sa grève illimitée depuis le lundi 14 juillet 2025 pour protester contre la non-prise en compte de ses revendications par les autorités compétentes.

En effet, le SYNAP-CI a entamé les démarches réglementaires pour rendre son mouvement conforme à la législation ivoirienne sur le droit de grève. C’est donc dans le processus logique que ses membres, dans un premier temps, ont procédé au dépôt officiel des préavis de grève auprès des autorités locales (des préfectures, sous-préfectures et brigades de gendarmerie).

« Nous avons pris ces jours pour nous assurer que toutes les procédures légales sont respectées afin que notre mouvement ne puisse être contesté sur le plan juridique », a expliqué Koné Moussa, président du SYNAP-CI, ce mardi 15 juillet 2025.

À l’origine de ce mouvement, le SYNAP-CI déplore un manque de réponse du gouvernement face à des revendications jugées urgentes et légitimes. Des sources proches du syndicat évoquent des conditions de travail précaires, des inégalités de traitement, et des retards dans la mise en œuvre de certains engagements gouvernementaux.

Avec cette grève illimitée, le SYNAP-CI entend mobiliser ses membres sur toute l’étendue du territoire national, en mettant l’accent sur les villes de l’intérieur du pays où les préavis ont été déposés.

Le syndicat réitère à ses membres l’observation scrupuleuse des consignes de mobilisation . Aucun calendrier précis des manifestations n’a encore été communiqué mais le SYNAP-CI promet des actions "fermes mais responsables".

Cette initiative interviendra dans un contexte national délicat marqué par diverses tensions sociales. Ce qui pourrait hypothéquer la prochainement campagne cacaoyère 2025-2026. Les autorités n’ont pour l’instant pas réagi publiquement mais la situation est suivie de près par les services préfectoraux et les forces de sécurité qui ont été officiellement informés de la grève par les canaux requis.

Koné Moussa, tout en insistant sur le caractère pacifique du mouvement, appelle les autorités à ouvrir rapidement le dialogue pour éviter que la situation ne se dégrade davantage.

Wassimagnon