Sénégal : Les greffages, perruques et dépigmentation interdits dans l'administration
Les autorités sénégalaises ont annoncé, dans une note officielle, l’interdiction du port de greffages, de perruques ainsi que de la dépigmentation au sein de l’administration publique.
Dans une note de service en date du lundi 14 juillet 2025, la direction générale du Grand Théâtre national de Dakar, a annoncé qu' il est désormais interdit d'utiliser des greffages, de porter des perruques ou de pratiquer la dépigmentation.
« Il est porté à la connaissance de l’ensemble du personnel que le port de greffages, de perruques et la pratique de la dépigmentation sont formellement interdits au sein de l’administration, peut-on lire dans la note. »
Selon le communiqué, cette mesure vise à « préserver l’image de l’État et promouvoir les valeurs panafricaines ».
Cette décision s’inscrit dans une dynamique de revalorisation de l’identité culturelle africaine et de promotion de la beauté naturelle, alors que la dépigmentation et certaines pratiques esthétiques suscitent de vifs débats au Sénégal et ailleurs sur le continent.
Aucune précision n’a été apportée pour l’instant sur les modalités de contrôle ou les sanctions éventuelles.
Cependant, quelques heures après la publication de cette mesure, la décision a suscité de vives réactions dans l’opinion publique, notamment sur les réseaux sociaux.
Pour de nombreux citoyens et observateurs, cette décision porte atteinte aux libertés individuelles, en particulier à la liberté d’apparence. Certains dénoncent une forme de contrôle excessif du corps des femmes, principales concernées par les coiffures visées.
D’autres estiment que le port de perruques ou de greffages n’a aucune incidence sur la compétence ou la productivité des agents. « Ce ne sont pas les cheveux qui travaillent, c’est le cerveau », ironise une internaute sur X (anciennement Twitter).
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