Abel Elimbi Lobe

Dans une publication qui soulève des débats au sein de la classe politique, Abel Elimbi Lobe s'en prend frontalement à Maurice Kamto, ancien président national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC).

Abel Elimbi Lobe conteste ouvertement la capacité de Maurice Kamto à peser sur l'échiquier politique national, particulièrement en vue des prochaines échéances électorales. Selon lui, l'ancien leader du MRC aurait perdu toute crédibilité.

Abel Elimbi Lobe ne se contente pas de critiquer. Il propose une alternative en invitant les sympathisants déçus à soutenir Akere Muna, avocat et figure politique respectée.

 « Vraiment ! Kamto est hors-jeu: Il est un homme profondément immoral. Kamto n'a plus rien à dire. Il n'a aucune recommandation à faire. Il est qui pour faire des mots d'ordre? Quelqu'un qui échoue à toutes les élections donne des mots d'ordre? Kamto est très souillé pour avoir une posture morale de celui qui doit indiquer la voie à suivre. Kamto n'a pas d'électeurs », écrit-il.

Il poursuit, « Il (Kamto) a fanatisé quelques membres tribalistes de sa communauté: c'est tout. Il va donner des consignes de vote à qui? Aucun camerounais sensé ne doit suivre les consignes de vote d'une racaille. Tous ceux qui ont suivi Kamto doivent tirer les leçons de l'immortalité de cet homme et se détourner de lui pour se déterminer eux-mêmes ».

Elimbi Lobe défend également des positions tranchées sur des questions sociétales et sécuritaires, notamment concernant les défis sécessionnistes dans les régions anglophones et la lutte contre la corruption, fléaux récurrents de la gouvernance camerounaise.

« Je les invite à se ranger derrière Akere Muna pour la limitation des mandats, pour la réorganisation consensuelle de la vie politique, pour défier la France qui continue à croire qu'elle décide de qui doit être à Etoudi; pour protéger notre pays de la menace homosexuelle, pour juguler la menace sécessionniste ; pour lutter contre la corruption»

L'attaque directe contre Maurice Kamto révèle les tensions internes au sein de l'opposition et les difficultés à constituer un front uni face au parti au pouvoir.

-Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.

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