La sous-préfecture de Diabo a vécu une journée exceptionnelle le 8 août, marquée par une double cérémonie riche en émotions et en symboles. En présence du ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, Pierre Dimba, les populations ont célébré à la fois l'autonomisation des femmes et le lancement d’un projet de santé majeur : la construction d’un centre de santé moderne pour la région.

Au cœur de cette journée, l’organisation Diabo Ville Émergente, dirigée par Rebecca Yao, a été saluée pour son engagement en faveur du développement local. Cette ONG a mis en œuvre un programme innovant d’autonomisation féminine, axé sur l’entrepreneuriat agricole, la formation professionnelle et l’éducation financière.

Parmi les 500 femmes issues de 13 villages accompagnées par l’ONG, 30 ont reçu officiellement leurs diplômes après avoir suivi des cours intensifs incluant l’alphabétisation, les mathématiques, la gestion coopérative, le marketing et l’éducation financière. Ces femmes formées sont désormais prêtes à devenir de véritables actrices du changement dans leurs communautés.

L’accent a été mis sur la culture du riz, rendue possible grâce au soutien des chefs traditionnels qui ont mis à disposition des terres agricoles. L’ONG fournit également les intrants et les semences, assurant ainsi aux bénéficiaires une source de revenus durable et résiliente face aux aléas climatiques.

Très attendu par la population, le centre de santé moderne annoncé par le ministre Pierre Dimba vient répondre à une demande pressante des habitants. La pose de la première pierre marque le début d’un projet structurant qui vise à offrir des soins de qualité et de proximité à la population de Diabo.

Dans son discours, le ministre a salué l'engagement de Rebecca Yao, qualifiée de « leader inspirante », et a rappelé que « la vraie politique, c’est celle qui apporte le développement et améliore les conditions de vie ». Il a également souligné l’importance pour les cadres locaux de représenter les intérêts des populations dans les sphères décisionnelles.

Cette journée restera dans les mémoires comme un modèle de coopération entre l’État et la société civile, démontrant que le progrès social et économique passe par l’implication directe des communautés.

« Ce n’est qu’un début », a assuré le ministre, promettant d’autres projets à venir pour accompagner les femmes et renforcer l’accès aux services de base à Diabo.

Avec ces initiatives concrètes, Diabo se positionne comme un exemple de développement inclusif, porté par une synergie efficace entre leaders communautaires, femmes engagées et autorités publiques.

Wassimagnon