Côte d'Ivoire : Ouragahio, le repos des morts brisé, tombes profanées, corps souillés
Au cimetière de Ouragahio (Ph Koaci )
À Ouragahio, un drame d’une cruauté indicible secoue la population. Ce qui devait être un lieu de paix et de recueillement s’est transformé en scène de désolation et d’horreur. Le cimetière municipal, censé abriter le repos éternel des défunts, est devenu le théâtre d’actes sacrilèges qui glacent le sang.
Le samedi 9 août, la famille Opeté avait accompli, avec toute la dignité et les rites requis, l’inhumation de leur mère, figure respectée et pleurée par tous. La tombe avait été solidement refermée, cimentée, comme pour garantir que plus rien ne viendrait troubler son repos. Les proches étaient repartis à Abidjan, le cœur lourd mais apaisé par le sentiment du devoir accompli.
Mais à peine trois jours plus tard, le cauchemar commença. L’aîné de la famille, venu seul se recueillir, s’est retrouvé face à une vision d’apocalypse : la tombe défoncée, le cercueil ouvert et rejeté plus loin, le corps souillé et les effets funéraires emportés par des mains criminelles. La douleur du deuil se mua instantanément en effroi. Comment pouvait-on profaner ainsi une sépulture, bafouer la mémoire d’une mère et insulter le sacré ?
Le scandale ne s’arrête pas là. Alertée, la famille apprit avec stupeur qu’elle n’était pas seule dans ce malheur : plusieurs tombes avaient déjà été violées dans ce même cimetière. Une série macabre de sacrilèges passée sous silence, comme si la mort elle-même n’avait plus droit au respect. Le lieu, abandonné à lui-même, sans surveillance ni sécurité, offre un terrain libre aux profanateurs.
Face à une telle barbarie, une question brûle toutes les lèvres : que fait la mairie pour protéger ce sanctuaire ? Pourquoi laisse-t-on les morts, symboles ultimes du respect et de la mémoire en Afrique, livrés à la furie des pilleurs ?
Le cœur brisé, la famille Opeté a dû refermer une seconde fois la tombe de sa mère, tentant de recoller les morceaux d’une dignité détruite. Mais rien ne pourra effacer l’horreur. Dans la ville, l’indignation gronde et la peur s’installe : si même les morts ne sont plus à l’abri, que reste-t-il aux vivants ?
Jean Chresus, Abidjan
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ah oui la maman du precidents ADO a subi la meme chose apres on a sorti son cadavre trainé partout dans babi a l'epoque les autorites on rien vu ca semble faire des petits !!!la police va trouver ne vous inquiétez pas , c'est je pense son travail et pas a la mairie.
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