Côte d'Ivoire : Trois vies fauchées dans un violent accident de moto sur l'axe Edjambo – Malamalakro
sur les lieux du drame (Ph Koaci)
Le jeudi 28 août 2025 restera une journée noire pour les populations des villages situés le long de l’axe Edjambo – Malamalakro. Aux environs de 18 heures, trois motocyclettes roulant dans des circonstances encore floues sont entrées en collision. L’impact a été d’une telle violence que trois personnes ont perdu la vie sur le coup, plongeant les riverains dans la consternation.
Selon des témoins présents au moment des faits, les engins roulaient à vive allure, une habitude devenue malheureusement courante sur ce tronçon où la prudence laisse trop souvent place à l’excès de vitesse et au non-respect des règles élémentaires de circulation. Ce drame, comme bien d’autres auparavant, rappelle la vulnérabilité des motocyclistes qui paient régulièrement un lourd tribut sur les routes ivoiriennes.
Dès les premières alertes, forces de l’ordre et habitants se sont mobilisés pour sécuriser la zone et porter assistance. Les dépouilles des victimes ont été transportées, tandis qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les causes précises de l’accident. Mais au-delà des conclusions techniques qui viendront, un constat demeure : la route continue d’endeuiller des familles à cause de comportements imprudents, souvent évitables.
La répétition de ces tragédies soulève une question de responsabilité individuelle et collective. La moto, moyen de transport accessible et largement répandu, est devenue l’un des véhicules les plus meurtriers en raison du non-port du casque, de la surcharge et des vitesses excessives.
À Edjambo comme ailleurs, les habitants s’accordent à dire que tant que les usagers n’adopteront pas plus de discipline, ces drames risquent de se répéter.
Hier soir, trois familles ont perdu un fils, un frère, un ami. Un accident qui aurait pu être évité si la prudence avait prévalu. Dans le silence pesant qui a suivi la tragédie, un appel s’impose : celui de la vigilance sur les routes, car derrière chaque imprudence se cache le risque de nouvelles vies fauchées.
Jean Chresus, Abidjan
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