Côte d'Ivoire : Mendicité à Abidjan, plongée au cœur des nouvelles formes d'arnaque en vogue dans la capitale économique
Une nouvelle forme de mendicité, plus subtile et plus organisée, gagne du terrain dans la capitale économique ivoirienne ainsi que dans d'autres grandes villes du pays. Contrairement aux "talibés", bien connus dans le Nord du pays (notamment dans la région du Poro), ces nouveaux mendiants se présentent sous des apparences trompeuses, souvent vêtus de manière soignée, et se livrent à des pratiques douteuses dans les lieux publics très fréquentés.
Dans plusieurs quartiers d’Abidjan, des femmes, parfois bien habillées et en bonne santé apparente, se livrent à une forme déguisée de mendicité. Elles abordent les passants, prétendant appartenir à des ONG œuvrant pour la lutte contre le VIH/SIDA ou en faveur des enfants orphelins. Munies de simples bouts de papier, elles sollicitent des dons soi-disant destinés à soutenir des causes humanitaires. Cependant, nos investigations révèlent qu’aucune structure légale ou enregistrée n’est derrière ces sollicitations, les fonds collectés serviraient uniquement à des besoins personnels.
Une autre catégorie, également composée majoritairement de femmes, se fait passer pour des employées de sociétés de ramassage d’ordures. Postées à des carrefours stratégiques, elles interpellent les automobilistes et les passants, affirmant ne pas avoir été payées depuis plusieurs mois. Vêtues de tenues usées et parfois déchirées, elles donnent l’illusion d’une précarité professionnelle. Or, après vérification, il s’avère qu’elles ne sont affiliées à aucune société officielle de collecte de déchets. Il s’agit là encore d’une stratégie bien pensée pour susciter la compassion.
Par ailleurs, il est de plus en plus fréquent de voir dans les rues d’Abidjan de jeunes enfants, souvent âgés de 6 à 10 ans, venant du Sahel, accompagnés de leurs mères. Ces enfants ont pour mission d’enlacer les passants, espérant ainsi obtenir quelques pièces. En retrait, les parents guettent discrètement et récupèrent l'argent collecté. Cette pratique soulève des inquiétudes sérieuses, notamment en matière d’exploitation des mineurs.
Il y a aussi ces personnes qui n'hésitent pas à aborder les passants dans la rue, leur présentant des ordonnances médicales pour lesquelles elles auraient urgemment besoin d'aide pour l'achat de médicaments. En réalité, ce sont des stratégies bien élaborées par ces derniers, à l'effet de gagner la gagner la compassion des âmes sensibles et leur soutirer malicieusement de l'argent.
Ces nouvelles formes de mendicité interrogent sur la frontière entre besoin réel et manipulation. Si la solidarité est une valeur fondamentale dans la société ivoirienne, elle ne doit pas être exploitée à des fins frauduleuses. Les autorités et les citoyens sont donc appelés à plus de vigilance face à ces pratiques qui se multiplient.
Wassimagnon
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Safroulaye ! La mendicité est une vue d'esprit qui engage la responsabilité de celui qui a fait cet article, dont le seul but est de discréditer le bilan inattaquable. Sinon, ici en CI ou le revenu moyen mensuel par habitant est de 1 600 000 F (porte-parole du gvt), parler de mendicité, cela est archi-faux. Nous sommes tous riches (le PM quand il était gouverneur du district d'abidjan), et heureux (phd en économie). C'est certainement dans la CI de votre monde que la mendicité existe.
C'est la façade par le bas de l'émergence. Les gouvernants broutent et la plèbe imite à sa manière. Vive l'émergence
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