Côte d'Ivoire : Promotion des patrimoines ancestraux et touristiques, « Akan Festival » sublime les traditions et cultures ivoiriennes et africaines
Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, s’apprête à vibrer les 20 et 21 décembre prochains au rythme de la deuxième édition de "Akan Festival", un rendez-vous dédié à la promotion et à la valorisation des traditions africaines et afro-descendantes.
Porté par l’ambition de célébrer l’immense richesse culturelle du continent, l’événement se positionne comme un véritable phare artistique et patrimonial, mettant en lumière la diversité des peuples, des récits et des savoir-faire qui constituent l’âme de l’Afrique.
Le lancement officiel de cette nouvelle édition s’est tenu le jeudi 27 novembre, à Cocody Angré, en présence de nombreux acteurs, mécènes et passionnés issus des milieux culturels, touristiques et artistiques ivoiriens.
Devant ses invités et la presse, Alain Anzara, promoteur de l’événement, a présenté l "Akan Festival" né sous les cendres de " Akan Brunch", comme un espace fédérateur, où chaque Africain est invité à venir « promouvoir et valoriser avec honneur et fierté son patrimoine culturel ».
Il a souligné que ce festival se veut également une vitrine pour les talents de la gastronomie, de l’artisanat, des arts visuels et de multiples autres domaines créatifs, tous enracinés dans les traditions africaines.
Pour Alain Anzara, l’objectif est clair : faire de "Akan Festival", « le Royaume qui rassemble ».
Dans ce royaume symbolique, explique-t-il, « il y a la solidarité, l’écoute, l’entraide et la valorisation des uns et des autres ». Selon lui, la culture est la force qui peut contribuer à sauver l’Afrique et à renforcer la fierté identitaire des jeunes générations.
« Nous voulons que nos enfants n’aient pas honte de porter leurs tenues traditionnelles, qu’ils n’aient pas peur de parler leur langue ou de découvrir leur culture. Ce festival doit être le trait d’union entre tradition et modernité », a-t-il affirmé.
Bien que l’événement porte le nom "Akan", le promoteur insiste : « il ne s’agit pas d’un festival réservé uniquement à ce grand groupe ethnique. Au contraire, il se veut une célébration de toute l’Afrique culturelle, dans sa diversité et sa grandeur ».
Cette deuxième édition, qui se déroulera à Abatta dans la commune de Cocody, devrait accueillir entre 2 000 et 5 000 visiteurs. Pendant deux jours, les festivaliers auront l’occasion d’explorer des villages artisanaux et gastronomiques, de découvrir des expositions-ventes, d’assister à des animations musicales et de vivre une immersion dans des univers artistiques et culturels uniques.
Parmi les grandes nouveautés de cette édition, la participation de pays invités tels que le Nigeria, le Togo, le Bénin, le Maroc, entre autres. Une ouverture qui confère au festival une dimension plus internationale et renforce son positionnement comme plateforme panafricaine d’échanges culturels.
À travers "Akan Festival", Abidjan s’apprête une fois de plus à devenir le carrefour d’une Afrique fière, créative et résolument tournée vers l’avenir. Un moment privilégié pour célébrer la diversité culturelle du continent et transmettre, aux générations présentes comme futures, l’héritage précieux qui fait la richesse de l’Afrique.
Wassimagnon
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