Guinée-Bissau : La Commission électorale incapable de publier les résultats
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La crise politique en Guinée-Bissau s’aggrave après l’annonce de la Commission nationale électorale (CNE), qui affirme ne pas être techniquement en mesure de publier les résultats des élections générales du 23 novembre.
Une situation jugée extrêmement préoccupante par les Nations Unies et la CEDEAO.
Cette révélation a été faite lundi par Leonardo Santos Simao, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, au terme d’une mission de médiation à Bissau.
Selon M. Simao, la publication des résultats définitifs était l’une des exigences prioritaires de la CEDEAO pour sortir de la crise institutionnelle.
Mais la CNE affirme ne pas avoir reçu tous les procès-verbaux régionaux de dépouillement, rendant la consolidation impossible.
Des analystes locaux mettent déjà en garde :« Cette incapacité jette une ombre d’incertitude sur l’issue du scrutin et aggrave la crise politique. »
Sans résultats officiels, le pays reste plongé dans une zone grise institutionnelle.
La mission de médiation n’a pas pu s’entretenir avec le candidat Fernando Dias, l’une des figures clés de l’opposition, exilé au Nigeria.
Par ailleurs, la CEDEAO exige la libération des personnes arrêtées lors du récent coup d’État.
Les militaires, auteurs du putsch, ont expliqué leur geste à la mission en évoquant un « risque de conflit post-électoral ».
Ils ont aussi exprimé leur intention de mener une série de réformes durant la période de transition d’un an, qu’ils se sont eux-mêmes accordée.
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